Oué, de tous temps, j’ai compris les femmes, ces mystères de la nature, moi je sais comment ca marche ahahaha d’ailleurs la preuve, j’ai choisi la mieux et je l’ai prise pour moi, vu que j’ai compris les femmes, autant se permettre d’avoir ce qui se fait de mieux, une tartofrez (en fait c’est une femme, mais c’est un surnom, les femmes adorent les surnoms, et ca, je l’ai compris).
Ca n’a pas été dur, c’est venu tout naturellement, il m’a suffit de les observer quelques années pour les comprendre, d’ailleurs, déjà, en primaire, je les comprennais, à tel point qu’elles avaient peur de moi, et que même si je me contentais d’être amoureux de seulement la 3e plus belle du CM1, elle aimait toujours le 1er plus beau, mais ca, moi je l’avais compris, je savais que cette connaissance en ma possession les terrifiait toutes au plus haut point, alors j’ai attendu patiemment le collège pour obtenir un plus grand échantillon du sexe opposé, et là, paf, j’ai tout compris encore mieux. Dans ma classe, j’étais amoureux de la 3e plus belle encore, parce que je connais les filles, et je sais que la première plus belle est reservée au 1er plus cool et redoublant, la 2e plus belle est reservée au 1er plus beau, et la 3e plus belle plus personne n’en veux. J’avais compris, encore.
Paf au collège, je me suis dit après un an de 6e infructueux niveau relation, mais très efficace niveau compréhension (j’avais atteint un sommet imperssionnant de connaissance de la femme, je savais qu’elle portait des soutiens-gorges même si elle n’avait pas de seins, qu’elle était soit maigre soit obèse à cause de problèmes avec ses parents, qu’elle répondait rarement au prof en préferant faire des exercices de français, les math étant reservés à l’homme, la science, la vraie, ne peut souffir d’oestrogène), il me fallait entrer dans une situation concrète pour en savoir encore plus, alors j’ai été voir la fille la 1ere plus belle du quartier, et je l’ai embrassé avec la langue dans la bouche 3 fois en 2 mois, ce qui est plus que la plupart des mecs de mon âge, paf, encore une preuve de ma science.
Bon, l’experience fut encore meilleure car j’ai appris que les femmes se detestaient souvent entre elles, au point de faire croire des choses infames aux petits copains des autres pour mieux se l’aproprier : j’étais devenu une chose entre leurs mains, ma victoire était complète. Malheureusement comme je n’étais pas arrivé à ce niveau de conscience de la femme a cetté époque, j’ai dit à la mienne « Salope, tu m’as trompée, crève par les flammes de Minas Morgùl sur 8 génération salamaya salamaya hey hey salamaya ».
Comme les premières années du collège m’avaient tout appris sur la gent féminine, je décidais de passer le reste à être amoureux bête et transi de la première de la classe, avec aussi des bisous une fois avec une fille qui était bien meilleure amie avant qu’on s’en fasse (règle apprise = des fois les filles c’est bien quand c’est des copines, alors autant pas tout gacher en étant bête, mais évidemment, je faisais semblant d’être bête, c’était pour l’Etude).
Enfin la nouvelle étape : le Lycée.
Bien plus grand en terme géographique et démographique, c’était aussi l’occasion de voir de nouvelles têtes, avec le brassage des collèges environnant. Là, Marc et moi avons commencé l’étude de nos « Femmes » respectives, d’hypothètiques filles qui ne jettaient pas un regard sur nous et dont nous inventions les noms avant de les connaître, et de les traiter de putes parce qu’elles sortaient avec des cons (mais des cons surement plus beaux que nous, parce qu’elles sortaient pas avec nous, faut dire qu’on était rustres, mais c’était pour l’Etude, je le rappelle, nous sommes des chercheurs avant tout, la science est notre sacerdoce, mais des fois c’est long), genre un certain particulier que la décence m’empêche de citer, mais je peux vous donner comme indice qu’il portait des petits pulls bleus marine avec une chemisette dessous, symbole de la noblesse de Toulouse, et qu’il fumait des joints avec son copain Vaysse, et que nos études récentes ont montré que c’était du héné ou du vieux pneu en fait qu’ils fumaient, que voulez-vous, la jeunesse est dupe, surtout quand elle a des thunes et qu’elle sort avec nos Femmes. ‘culés.
Je me souviens que la Femme de Marc s’appelait Julie et la mienne Stéphanie, à noter que j’avais deviné le prénom pour de vrai, paf, trop fort. Julie avait une copine dont j’ai oublié le nom (signe de la richesse de mon panel, y’avait tellement de nom à retenir ..) mais qui soulignait le fait que les femmes se promènent souvent avec un faire valoir, plus moche généralement. Comme Julie n’était pas moche du tout, son faire valoir était donc plutôt pas moche du tout et pouvait éventuellement passer pour « Femme à Marc » si elle avait eu l’élégance de bien s’habiller le matin. Ma « Femme », elle, était conne, à n’en peut parler, puisqu’elle portait son sac dans ses mains, ce qui semblait être la mode à l’époque, et qu’avec un livre de physique, un livre d’histoire, un livre de math, c’était sacrément lourd cette merde. Mais bon, je lui en voulais pas, je savais que c’était dur pour les femmes de se tenir à la mode, et puis c’était ma Femme après tout, et on pardonne tout à sa Femme, c’est comme ca, même les plus grands spécialistes s’accordent à le penser, d’ailleurs je le pense, et vous ne trouverez pas plus grand spécialiste (ca aussi, c’est comme ca).
Au final, arrivé en fin de terminale, on avait beau être fier des recherches accomplies, on avait pas avancé d’un poil, et ca avait été le vide complet niveau specimen pendant ces 3 années, mais bon, on a eu une mention au bac, ca compte quoi merde. Heureusement pour ma part, dès la fin du Lycée, comme une fin de malédiction est apparue Florence, sinon je pense que j’aurais encore continué longtemps mes errances scientifico-feminines …
Un jour peut-être je parlerai avec plus de détails de mes recherches dans le laboratoire de l’impossible, mais il est encore trop tôt pour dévoiler tout ce que j’ai appris durant cette adolescence, et certaines révelations pourraient ébranler la foi de certains d’entre vous, pas forcément les plus jeunes, et certainement des qui croyaient tout connaître du sexe faible, comme ces mécréants vendeurs de plaisir sur TF1, bafouant l’image de l’homme en le rendant à l’état de bête sauvage avide de sexe et de nichons (siliconnés), ou comme ces infâmes producteurs de musique jeune qui diffusent leur poison en bikini sur nos ondes esperant faire croire à tous les garçons pubèrent qu’ils SAVENT, mais PERSONNE NE SAIT, car moi je SAIS, et je SAIS que c’est pas comme vous SAVEZ (t’as SUIVI ?).
Un jour peut-être, la suite, en attendant …
Faites attention, se cache au sein même de votre couple, de votre famille, une femme, et elle, non seulement elle a tout compris avant vous sur vous, mais en plus, des fois, elle mange, et ca, je vous garantie que c’est DUR à voir.
Allez, va au bois.