Dark Secret
Je mange les bouts de madeleine espagnole qui restent sur le papier qui l’entoure.
Je mange les bouts de madeleine espagnole qui restent sur le papier qui l’entoure.
Tiens juste que j’aimerais parler des 3 derniers films que j’ai vu, deux à cause de (ou grâce à) ma coloc, et le dernier grâce à ma petite soeur :
1. The Party
Alors je l’ai déjà vu y’a genre .. pfiou .. 10 ans peut-être, un soir de rediffusion sur Arte , j’avais manqué le début, mais j’étais resté scotché à me marrer grassement devant les pitreries de cet Indien.
Là, hop, joli DVD, je remate le film avec Sellers avec joie, et surprise je ne souvenais quasiment de rien, même pas du Birdie Num Num pourtant célèbre, ca ne m’a pas empêché de bien rigoler tout seul malade sur mon canapé, un bon classique qui m’a donné envie de revoir les Panthère Rose à l’occasion
2. Sitcom
Bon je suis pas trop fan d’Ozon, 8 Femme m’avait assez … ennuyé, mais quand même, je reste curieux, et regarde ce DVD avec précaution, évidemment, au début je trouve ca marrant et décalé, puis petit à petit, je rigole un peu moins, l’humour me semble vraiment lourd et faussement cynique, juste potache et facile, enfin, disons, pas une grosse farce quoi, mais de l’humour noir facile on va dire. Au final ca m’a plu, mais j’étais quand même réservé à la fin, sans trop savoir comment le prendre, soit un bon petit film, soit une belle grosse bouze, j’ai pris le choix optimiste, c’est comme ca.
3. Lemony Snicket’s A Series of Unfortunate Events
Bon ca c’était pour faire plaisir à ma petite soeur, et paf, manqué, je crois que c’est moi qui ai été le plus scotché devant le film, c’est superbe, décors, ambiance, costume, vraiment génial, je n’ai en aucun cas lu les bouquins, mais j’ai bavé devant Violette et rigolé du Comte Olaf, Meryl Streep est excellente, et encore je n’ai vu que la VF, je vais essayer de me dégoter une VO digne de ce nom, j’ai vraiment accroché à l’esthétisme, jusqu’au générique de fin, ma soeur a eu peur, a rigolé, j’ai l’impression que ce film l’a marqué, et je serais ravi que ce soit un de ces premiers films de réference tant il m’a plu.
Gacher ce moment ressorti de l’adolescence, la première fois que nos lèvres se touchent, sous la Lune, sentir l’acide brûlant se répartir dans notre corps, avoir des fourmis dans les mains, sentir mon nez contre le tien, puis glisser sur ta joue.
Gacher ce moment en le banalisant, pourquoi multiplier ces premiers baisers à l’infini, tous les samedis soirs, gouter à de nouvelles lèvres qui ne signifient rien d’autre qu’un peu de compagnie, perdre la saveur de la rareté, à en être dégouté ?
Je mouille mes lèvres, je bave, ma langue est grande et envahissante, il est simplement fou que j’aime embrasser à pleine bouche, je suis dégoutant, je ne peux pas me retenir, j’aime la force de cet instant, j’aime le prolonger sur tes lèvres, j’aime finir le nez dans ton cou et ma joue contre ton menton presqu’humide.
Nos fronts se posent, les odeurs de nos cheveux s’entremellent et même dans la nuit nos yeux se croisent, nous sourions, normal, ce n’était pas ce que nous avions imaginé, on ne peut jamais imaginer, déçu ? Oui, elle n’aime pas, elle ne veut pas, ma langue la gène, je ne sers à rien, je pose juste mes lèvres sur les tiennes, d’accord ? donne moi juste un peu, juste quelque chose, je veux sentir ta langue, sa chaleur et son goût, pourquoi me punis-tu comme ca ? pourquoi n’ai-je droit qu’à effleurer ton haleine sans pouvoir m’en imprégner pour en faire mon arôme ?
Je mords mes lèvres, je ravale toute ma salive et ma frustration, ca ne m’excite pas, je suis en colère, pourquoi moi tu n’acceptes pas de m’embrasser de tout ton être, pourquoi refuses-tu ce moment où ce n’est pas la bave ou le mouvement de ma langue qui compte, mais la démonstration et l’amplitude de nos sentiments qui prennent le dessus ?
Tu me frustres, je ne suis qu’un demi homme si je ne peux pas t’embrasser, laisse moi passer mes mains dans tes cheveux, attraper ton crâne et poser mon pouce sur le lobe de ton oreille, laisse moi frotter ma barbe rapeuse dans ton cou, laisse moi porter ton visage sur mon front, tu ne m’aimes pas. Dumoins pas assez. Tu me tues de ton refus.
Au secours, on m’a skybloggé…
Comme vous pouvez le voir de manière subtile et magnifique j’ai trifouillé changé des petits détails au layout, alors oué, en fait y’a pas grand chose qui change, et vraiment ce post sert à rien.
Oui mais c’était juste pour dire que j’apprends que peu de gens savent qu’il y a un Radioblog, pourtant le lien est tout petit, et tout, le genre de machin exprès pour ceux qui cherchent. Ahem. Enfin bon voilà, juste pour préciser que ce radioblog illustre et contribue aux propos du blog, là par exemple, je vais mettre « Zero » des Smashing Pumpkins, comprenez ? Puis ca peut vous faire découvrir de nouveaux trucs comme Ashlee Simpson ou Matt Pokora. Ah non en fait j’ai pas mis Matt Pokora.
Certaines chansons ont du sens, d’autres pas, à vous de voir, j’aime bien quand c’est ambigü ahah (non en fait je déteste, c’était pour faire cakou).
Bon histoire de rentabiliser le post je tiens à dire que je me suis pas lavé ce matin et que je dois pas sentir très bon, mais bon, je suis seul dans mon bureau depuis hier, j’aurais pas poussé l’impolitesse jusqu’à faire partager ma saleté à ma collègue qui a déjà d’autres choses à penser.
Et j’ai pas de monnaie pour le Cherry Coke, y’a pas à dire, c’est frustrant.
My reflection, dirty mirror
There’s no connection to myself
I’m your lover, I’m your zero
I’m in the face of your dreams of glass
De retour sur sa phase ascendante, la Lune l’emporte avec elle, sale pute de Lune, me le rendras-tu un jour ? Je n’ai pas eu le temps de m’habituer à la piqûre de sa barbe naissante que déjà tu me l’enlèves ? Apparu ce soir là dans ce bar, inattendu et éphémère, re-apparu le lendemain à ma porte, il a frappé doucement, effrayé de me déranger, alors que je n’attendais que lui sans y croire. Et encore hier soir, il est revenu, m’attendant à la sortie de l’immeuble, à l’heure pile où je me sauvais faire des courses.
Ce soir, à la nuit tombante, il n’est pas venu ; il est parti.
So save your prayers
For when we’re really gonna need’em
Throw out your cares and fly
Wanna go for a ride?
Ses pieds portaient la marque de mauvaises chaussures, une corne épaisse marquait son gros orteil et le dessous de son talon, virant sa peau au jaune par endroit, l’ongle de son petit doigt frisait l’imperfection, et pourtant, je l’ai fixé une longue minute, remontant le long de ses jambes et de son jean, sa ceinture de cuir noir à la boucle bronze et son t-shirt kaki, il virait au jaune aussi sous ses aisselles, Dieu qu’il devait avoir une sueur acide pour en décolorer ainsi ces vétements, je fus dégoutée un instant, et c’est l’odeur de sa sueur mélée à celle du tandoori qui cuisait dans la cuisine qui me fit retomber dans l’analyse de son corps étendu sur mon lit, lisant un vieux bouquins à la tranche colorée en rouge, de ceux qu’on trouve par dizaines sur les bords de Seine.
She’s the one for me
She’s all I really need
Cause she’s the one for me
Il a rit bêtement, quand je l’ai vu la première fois, il riait d’une blague de blonde que j’avais reçue 10 fois par e-mail. Il portait aussi cette afreuse chemise en laine à carreaux rouge et verte, il est flasque et presque gros. J’ai senti son regard, la Lune se levait derrière lui, ironique petite pute de Lune, va chanter avec Mecano en Espagne, laisse le ici avec moi, tu me donnes un cadeau, et tu me le reprends aussitôt, ne te lève plus jamais en face de moi.
Il rôte. Il me parle de son ordinateur. Il me parle de ses études de Physique. Je le trouve ennuyeux, son visage me captive, il a tout ce que j’aime, son nez fin, ses sourcils épais et droits, une légère barbe et un front marqué, ses cheveux coupés courts soutiennent une paire de lunettes de soleil, jamais de ma vie je n’ai souhaité poser mes lèvres sur une bouche aussi moche. La Lune en a décidé autant, je l’ai fait parce que je ne pouvais m’en empêcher, mon coeur était tellement brûlant sous ses regards, que j’ai presque chancelé dans ses bras.
Emptiness is loneliness, and loneliness is cleanliness
And cleanliness is godliness, and god is empty just like me
Intoxicated with the madness, I’m in love with my sadness
Tu me l’as enlevé, oh je m’y attendais, tu souhaites toujours traiter les filles comme moi de cette manière, tu m’as vue, je concurrençais ta lumière, j’étais la seule à ses yeux, tu n’avais plus de place dans son coeur, tu l’as accroché jusqu’au bout, et comme un élastique trop longtemps tendu, j’ai cru qu’il allait céder et rester dans mes bras. Je l’ai tiré, tiré, tiré, et tu as été plus forte, je ne peux être au-dessus d’un astre, il est reparti, tu l’as repris, garde le maintenant, lui et ses affreuses chemises, ses stupides phrases creuses et sa manie de me demander de le sucer en permanence. Oh je l’ai fait quelques fois, j’ai cru vainement que mon corps tangible pourrait le retenir plus que ta lueur diffuse, mais tu etais sûre de toi, tu savais qu’il te reviendrait, tu l’as laissé jouer avec moi.
Et j’ai bien joué avec lui.
Bullshit fakers, enchanted kingdoms
The fasion victims chew their charcoal teeth
I never let on, that I was on a sinking ship
I never let on that I was down
You blame yourself, for what you can’t ignore
You blame yourself for wanting more
Ma tête tourne.
Je dors, je suis seule, son corps lourd a laissé un désequilibre dans le matelas, je m’y replonge, je rêve de la rue, des trottoirs sur lesquels je marche tous les jours, ils sont chauds comme en Juillet sous mes semelles de caoutchouc fin. Je retire mon t-shirt à manche longue pour être plus à l’aise avec seulement mon débardeur, une bretelle de mon soutien-gorge en profite pour filer sur mon biceps, je la laisse virevolter quelques secondes avant de la remettre à sa place.
La laine de sa chemise a laissé des brûlures sur ma peau, je veux sentir sa barbe me frotter le ventre comme du papier de verre pendant que son souffle se repose sur mon plexus.
She’s the one for me
She’s all I really need
She’s the one for me
She’s my one and only
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Tout ignorer de quelqu’un, y a rien de mieux pour le trouver sans défaut, sans lacune. Pour imaginer que son ramage se rapporte à ses plumes. Une jolie gueule un matin, ça donne envie de s’arrêter pour échanger trois mots sans grand intérêt, puis se dire bon, les mots étaient de trop. Ne pas poser de question, ça vaut mieux pour garder sa première impression, et que cette impression-là est belle et douce.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Ne pas savoir d’où il vient, y a rien de mieux pour lui trouver le charme fou des métis. Pour imaginer que dans ses veines coulent Oslo et Tunis. Lui donner, ça coûte rien, des origines insolites et rares, c’est excitant. D’autant qu’assez vite on apprendra qu’il est de Lille ou Caen. Ne pas poser de question, ça vaut mieux pour garder sa première impression, mais que cette impression-là est éphémère.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Ne chercher que l’incertain, y a rien de mieux pour éviter la routine et l’ennui. Pour imaginer que l’inconnu est ce qu’on veut de lui. Quand on le connaît enfin, là il devient si imparfait si chargé de défauts, qu’il en est charmant, unique, humain, sans doute encore plus beau. Ne pas poser de question, ça vaut mieux pour garder sa première impression, mais que cette impression-là est inutile.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu’inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.
Jeanne Cherhal – Parfait Inconnu
Mangé beaucoup de choses à l’érable avec Triplie qui sourit à 100%, astrée jolie, et an.archi rigolo.
Gagné un peu de sous pour jouer tranquille Dimanche.
Pris une douche, repassé un pantalon, pas vu la Coloc de la journée, où est-elle ?
Parti rencontrer des nouveaux gens, de nouvelles filles, et ces yeux verts, mon Dieu, ces yeux verts.
Porter des chaussures pointues c’est moche, mais ces yeux verts …
Soirée super à continuer dans 15 jours, rien ne se passe comme prévu.
Rentré plein d’interrogations à 1h30, la Coloc allait se coucher, discutons une heure, m’offre un Kundera.
Ai fini le dernier tome sorti de la Compagnie Noire, commencé le Kundera.
Pas eu une minute à passer sur IRC, me sens creux et seul.
Je sais ce que je voudrais, je sais ce que je ne veux pas, je sais ce que je ne pourrais jamais, je sais ce à quoi je dois me résigner, je sais que je trahis, mais je trahis quoi ?
J’y pense, j’attends, le temps et le destin se chargeront bien d’apporter des réponses claires à mes doutes, et au moment de faire le choix, peu importe ce que je choisirais, ce sera le bon, parce qu’il ne faut pas regretter ce que l’on choisit, juste ce que l’on nous a pris, sans nous laisser de choix.
You scored as Ashlee Simpson. Just like hot rocker Ashlee Simpson, you want to stand out and be seen different from the rest of the world! With your hot dark hair and pretty eyes, you are HOTT!!!!I mean it too! You ROCK MY SOCKS!
Ashlee Simpson |
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83% | |
Paris Hilton |
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58% | |
Ashanti |
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58% | |
Katie Holmes |
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50% | |
Lindsay Lohan |
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50% | |
Jennifer Lopez |
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50% | |
Pamela Anderson |
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50% | |
Courtney Cox-Arquette |
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50% | |
Mischa Barton |
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42% | |
Beyonce Knowles |
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33% |
Which Hott Celebrity are you most like?( A CHOICE OF 10 Hotties!!)
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Oui, à la fin, c’est bien Mari Yaguchi qui chialasse.
Cette nuit, pas complétement inutile en fait, vu que j’ai vu Cereal Killerz qui est une vid de paint plus mito tu meurs dans d’affreuses souffrances, mais surtout, grâce à Siro, j’ai percuté où donc j’avais déjà vu Sam Gamgee, en fait il s’agit de notre cher Héros des GOONIES.
Et là j’ai fait un truc hyper provoc, j’ai direct linké l’image de Siro, parce qu’elle aime pas trop trop ça et c’est juste pour la faire réagir comme ca elle va venir me parler et me dire « hey espèce de tombouctou, enlève ca desuite », puis paf comme ca j’ai un sujet pour lui dire « j’adore ce que tu fais ».
Je suis un as de la drague bloguesque, n’est-il pas, il n’est pas donné à n’importe quel connard de tomber bingirl tout de même. Ou pas.
Trève de balivernolipopetage, il me semble que cette semaine fut plutôt bonne, j’ai raconté des blagues au travail, j’ai raconté des blagues sur l’internet, j’ai discuté 1h au téléphone à raconter des histoires stupides et sans queue ni tête à la tête pensante des Rollmops (un girls-band composé de nanas plutôt cool mais dont la lead singueuse est un peu trop « pokoresque » à mon goût) et elle m’a même pas raccroché au nez, ce qui montre encore que niveau relationship bloguesque, je suis un cainri du secteur ouest c’est d’la balle.
Je soulevais aussi le cas récent de ma baisse de relations avec les spammeurs, fut un temps où je recevais dans les 30-40 spams par jour, ce qui est correct avouez-le, et ben l’autre jour v’là-ti-pas (deprecated expression) que j’en reçois pas un seul.
Et je reçois des mails « normaux », de vrais gens qui m’écrivent, comme par exemple un lecteur qui me remercie de lui avoir fait connaître Ashlee Simpson, ce à quoi je m’attendais depuis longtemps mais que personne ne daignait m’envoyer, comme si vous aimiez pas Ashlee bande de Tétraèdres juvéniles sous développés (aka Triangles), hein, donc ce lecteur qui a l’air d’avoir un goût cinématique sûr et qui a dû comprendre aussi à quel point My Sassy Girl est le film de réference de toute personne dotée de sentiments autres que « moi y en a baiser ton bouteille et boire ta cul », cela va de soit, donc (encore) il me dit à quel point il écoute ca tout le temps, je me suis quand même interloqué tout d’abord ; et bien ? quoi de spécial ? je trouve tout à fait normal d’écouter Ashlee en permanence, ce sont plutôt ceux qui l’écoutent sporadiquement qui ont des problèmes d’ordre sophrologique voire osthéopatique (dans la prochaine phrase il y aura des mots plus courts c’est promis), n’est-ce pas !?
Forcé donc par ma parenthèse, je me dois d’écourter mes mots pour continuer sur mon blabla de nuit, instant flash du cerveau, photo de dedans la tête, mots lachés sans vergogne (vergogne c’est pas long comme mot, arrêtez de chipoter pululululu), voilà, j’ai fait ma phrase de mots courts, je peux continuer sur mon histoire de spam là, parce que c’est de ca que je parlais plus haut, rappellez vous.
Alors voilà, paf zéro spam dans la journée, et ma boîte mail qui marche, rien tombé dans le filtre, que dalle, je comprends pas, au bout d’une demi journée je me suis senti DELAISSE, oui, exactement, délaissé, solitaire, MEME LES SPAMMEURS NE ME PARLAIENT PLUS. Que faire face à ça, pas que je lise les machin viagra truc (notez comme j’évite la blague facile d’imiter un titre de spam pour faire genre je maîtrise les réferences. Suivez merde quoi, je fais des efforts de réthorique pour démarquer la rédaction de tous ces autres blogs mous et nuls avec des posts vus 1000 fois ailleurs, alors merde, un peu de concentration quoi (il y a eu deux merdes dans cette parenthèse, trois si on compte ce dernier)), mais surtout que de voir un petit nombre en gras entre parenthèses apparaître dans ma Mailbox, et bien, ca me donnait l’impression que rafraichir mon thunderbird en permanence n’était pas si inutile, oui parce qu’en fait j’ai mis un refresh, je veux dire TB va checker les mails toutes les 10 minutes quoi (sauf sur l’IMAP, mais c’est un détail, au pire je vous expliquerai si vous me demandez, ou sinon je m’arrangerai pour vous direct-linker pour que vous m’écriviez un mail et que je finisse par vous draguer, même si vous êtes un homme et surtout si vous êtes frouny), et moi, non content de cette fréquence de rafraîchissement, ben je fais que cliquer sur « Get All New Messages » toutes les 3 minutes.
En substance j’ai pas dis grand chose je vous l’accorde volontiers, en plus j’ai fait le truc les plus nunuls des blogs c’est à dire :
1. Parler à ses lecteurs potentiels (alors que la modestie ferait que je devrais faire comme si j’en avais pas, alors que vu le nombre de personnes qui ont réclamé le mot de passe du post noname, je pourrais mettre une wishlist et devenir riche en livre rapidement)
1.bis Parler de sa wishlist (truc nunul récursif)
2. Inciter les gens à envoyer des mails alors qu’on a pas de systêmes de commentaires, et que c’est pas pour rien
3. Direct-linker une image ( Siro, kawaii trendy bloggeuse même si j’ai l’air d’être bête c’est vraiment vrai que j’aime bien ton blog en plus je t’ai linké 3 fois et tout)
4. J’en avais un 4e, mais je l’ai oublié en cours de route.
Ah oué mais aussi il m’est arrivé d’autres trucs marrants ce soir, j’avais oublié, Une fille punk m’a fait une représentation scénique du Printemps de toute merveille, je suis passé Jaune à parano (oui bon ok j’ai été Violet, Bleu, tout ce que tu veux mon fils, mais là Jaune quoi), j’ai fait cuire des auguillettes de poulet au four ca avait le gout de bouillon cube, c’est à dire un truc vaguement à la vapeur, mais complétement fade, heureusement j’ai mis tonne de ketchup dessus avec des fritouzes et ca allait un peu mieux, d’ailleurs je vous conseille vivement cette nouvelle bouteille de ketchup spéciale anti-truc-qui-sèche-infame, quand on appuye sur la bouteille, le ketchup éructe, en fait je ne saurais définir ce qu’il fait, on dirait un mélange entre une explosion de bouton d’acnée et d’éjaculation, mais longue de tout le temps que t’appuyes sur la bouteille, j’avoue avoir été assez surpris au point que je n’ai cessé d’exercer une pression sur le pauvre récipient qu’au bout de 3 ou 4 secondes, ce qui pour se verser du ketchup est vraiment super long et dans ces conditions crée une belle platrasse de liquide rougeatre et acide sur votre poulet sec comme une fille qui serait sèche à cause de son non désir à votre égard (je vous assure, c’est super sec, dans la voix aussi, quand elle dit « non en fait, je veux plus », là c’est pas sec, c’est un peu comme si vous avaliez un bon morceau d’Haagen Dasz Cookies&Cream, et qu’une fois passé dans la bouche, doucement sur votre langue, sucré et goutu, avec l’oreo glacé qui titille vos papilles, vous commenciez à l’avaler et NON RECRACHE CA TOUT DE SUITE EN FAIT JE VEUX PAS QUE TU EN MANGES SINON TU VAS MOURIR. Oui. Et plusieurs fois.), donc là en théorie je vous ai complétement perdu avec ma parenthèse, donc inutile de finir la phrase plus haut dont tout le monde se foutait de toutes manières.
Bon ben voilà, j’ai vu mon 24, j’ai vu ma vid de paint, j’ai bien fait de l’IRC, j’ai un peu joué à la XBOX, je crois que je peux aller me coucher, en plus ma coloc est pas là, donc j’écoute Ashlee à donf, rien de plus normal, je le répète. Nuit nuit !
Quel con.
Quel con quel con quel con quel con quel con quel con quel con quel con.
Mais quel con quoi.
J’en peux plus d’être aussi con.
Je relance mon esprit sur des champs du palpable après cette journée agitée encore du retour de mes sacro-saints rêves, j’en suis fier et honteux à la fois, néanmoins, je me trouve à nouveau normal, et j’apprécie énormément ma normalité, ma normalité qui veut dire ma stabilité et ma santé mentale correcte.
Depuis quelque temps que je vis avec une autre personne dans ma tête que je n’apprécie pas trop mais qui est pourtant bien là, je commence à m’y habituer, je sais qu’elle me demande juste de prendre un peu de repos de temps à autre pour revenir sur le devant de la scène et sortir de ma gorge ces sanglots aussi courts que forts, deversant à chaque fois des larmes sur mes joues et dans ma gorge, chaudes et salées, de celle que j’aimais mélanger dans ma bouche avec celles d’une fille lorsque nous nous engueulions et finissions en larmes (je parle de Florence).
Mon colocataire de cerveau est un peu stupide, mais je sais qu’il partira pas si j’essaye de le jeter, il se cassera quand il en aura marre que je ne lui prète plus attention, et que suffisament d’eau sous les ponts aura coulé, c’est une espèce de candide qui désespère sur le passé, se gonfle la tête avec des « c’était mieux avant », pense aux soirées, aux moments intimes (je parle pas de sexe), aux paroles qu’il avait cru sincères et à tout ce genre de truc sur lesquels j’ai personnellement fait une croix depuis longtemps.
Il est un peu con ce Trem là, on dirait qu’il aime bien nous faire du mal, mais bon, faut le comprendre, il en a un peu chié, alors il a pas envie que notre blessure se referme comme ca si vite ce couillon, histoire qu’il soit sûr que ca ne se reproduise jamais. En même temps, y’a des jours où il a un peu trop tendance à être envahissant dans les parties communes, et c’est dans ses moments là qu’il m’agace vraiment, que j’ai envie de le foutre à la porte à coup de pied, ce que je fais d’ailleurs, il se casse penaud, mais revient 3 jours plus tard avec une petite chanson triste qu’il chante avec douceur, alors je l’accueille à nouveau, je sais, trop bon trop con, mais que voulez-vous, ce colocataire, c’est pas avec violence que je résoudrais nos problèmes d’entente, mais avec diplomatie et philosophie, tranquillement, avec le temps, nous parviendrons à nous entendre à merveille, et nous savons aussi bien l’un que l’autre que nous sommes obligés de cohabiter, donc autant que ca se passe au mieux, je le laisse prendre ses aises quand il se sent étouffé, ca lui fait du bien, et vu qu’il ne peux rien faire d’autre que se lamenter, ca va vite le lasser à mon avis, et enfin, nous retournerons à l’état primaire : lui et moi, juste comme une seule personne, un seul moi unique et solide, dans ce grand manoir rose et noir qu’est mon cerveau, avec une salle cinéma gigantesque, une bibliothèque de philosophie assez réduite mais condensée de nombreux ouvrages de réference (« Donner des leçons comme un vieux con, la méthode »), et une salle commune pour regrouper les amis et la famille grande comme le stade de France.
Avec un poster d’Ashlee Simpson sur une balançoire.
Y’a rien, y’a tout ca me va pas, rien ne me va, je joue, je m’ennuie, je regarde un film, je m’ennuie, je discute, je m’ennuie, et quand je m’amuse, j’ai l’impression de m’être ennuyé, je parle dans le vide, j’écoute à moitié, je lis 4 fois la même page parce que j’ai pas assez d’attention, je commence à travailler et une heure plus tard je recommence tout tellement je fais de la merde, j’aime tout le monde mais je veux être avec personne, j’arrive plus à prendre du plaisir à dormir, je veux me lever et une fois debout je tourne en rond, dehors il fait beau, j’ai tout sauf envie de sortir, je broie le même noir depuis des mois, j’aimerais bien trouver une solution correcte à ce problème avant de devenir goth et de prendre des pillules d’homeopathie au chanvre.
Je comprend rien à moi-même, je m’autofatigue, je m’auto-agace, les étudiants passent en souriant devant ma fenêtre j’ai envie de leur dire coucou tiens ils sont gentils, mais non, mon ordinateur, mon ami de toute ma vie lui-même m’ennuye, je sens mes poignets usés et fatigués, mon cerveau mou et aussi réactif qu’une 206 sans embrayage, j’ai besoin de changement ahahahah avec quel argent, l’argent ferait mon bonheur, offrez moi 10 000 Euros mes bons amis et je serais heureux de tout claquer en 6 mois et quand j’aurais fait mon road trip New York – Los Angeles – Vancouver – Tokyo – Séoul – Hong Kong – Sidney – Londres.
Puis l’Irlande ca a l’air beau aussi, mais paraît que les irlandais aiment pas trop les français.
J’ai envie de bouger et pas pour finir à dormir dans une tente à coté d’un terrain de paintball, j’ai envie de voir autre chose que ma gueule dans le miroir, j’ai besoin d’un peu d’air qui sente pas Toulouse, j’ai besoin d’argent d’argent d’argent d’argent d’argent. Pute borgne.
Go if you want to
I never try to stop you know there’s a reason
For all of this you’re feeling low
It’s not my call
You couldn’t ever love me more
You couldn’t love me more
You couldn’t love…
Me…
I don’t show much
It’s not that hard to hide you see in a moment
I cant remember how to be all you wanted
I couldn’t ever love you more
I couldn’t love you more
I couldn’t love…
You want me to cry and play my part
I want you to sigh and fall apart
We want this like everyone else
Stay if you want to
I always wait to hear you say there’s a last kiss
For all the times you run this way it’s not my fault
You couldn’t ever love me more
You couldn’t love me more
You couldn’t love…
I couldn’t ever love you more
I couldn’t love you more
I couldn’t love…
You want me to lie not break your heart
I want you to fly not stop and start
We want us like everything else
Maybe we didn’t understand
It’s just the end of the world…
Maybe we didnt understand
Not just a boy and a girl
It’s just the end of the end of the world…
Me… I don’t say much
It’s far too hard to make you see in a moment
I still forget just how to be all you wanted
I couldn’t ever love you more
I couldn’t love you more
The Cure – The end of the world
« Merci Chuck Norris »
Pas facile, mais il faut avancer !
Merci à tous de votre aide.