=Just Be Wise= Minimalist Blogging since 2002

Voilà, Roba et Raymond Devos sont morts.
C’est un peu deux talents de ma jeunesse, Boule et Bill et l’histoire du chien, et du coup je me dis, « suis-je orphelin de la blague » ?

Non, parce qu’en fait il aurait fallu être fils de la blague d’abord, et comme je vous le redis, je suis fier de ma parenté et ma mère serait pas contente que je la renie pour une sombre histoire de blagues, d’ailleurs j’ai hérité de l’humour de mon père et ceux qui le connaissent sauront à quel point il vaudrait mieux pas que je m’en vante, mais c’est comme ça, les chiens font pas des chats, et les allemands ne mangent pas de paella, ou si, seulement pendant les vacances à Figueras, mais les chiens font pas des chats quand même, même à Figueras.
Donc aujourd’hui c’est un peu le deuil de l’humour, alors au choix on peut choisir de faire une journée sans blague, ou au contraire faire une blague pour rendre hommage à ces humoristes de talent, personnellement je pense qu’ils auraient voulu qu’on fasse des blagues, un peu comme moi ça me ferait chier que les gens pleurent sur mon cadavre alors que dans ma vie j »ai essayé d’être le moins dépressif possible.

Alors voici mon hommage :

C’est cours de poésie, et la maîtresse demande à Toto d’en réciter une de sa composition :
Toto prends son inspiration et récite :
« Dimanche, je suis allé à la pêche à la grenouille,
Dans la marre j’avais de l’eau jusqu’aux genoux. »
La maîtresse, surprise, répond :
« Mais Toto, ça ne rime pas du tout. »
Et Toto de rétorque :
« C’est pas ma faute, y avait pas assez d’eau ! »

Poum tching !!
Merci, à demain, ou pas, on verra.

I’m on fire and now I think I’m ready to bust a move
Check it out I’m rocking steady
Go!

I’m on fire and now I think ready to bust a move
Check it out I’m rocking steady
To the beat in my head
It goes oh, oh, oh, oh
I know she’s the only one
I’d rather waste our time together
Yeah, ‘cause we can get down.

Motion City Soundtrack – The Future Freaks Me Out

Non je déconne, avec le plus grand respect que je dois à Ashlee Simpson, je ne suivrai pas son exemple en me faisant refaire l’appendice nasal, cet objet qui m’appartient et que j’aime tant explorer de mon doigt en permanence, j’ai juste une grande admiration envers moi-même de vivre avec un aussi long tarin (comme le policier du même nom) depuis ma naissance, ce serait bête de renoncer subitement à ce que ma maman m’a offert, ça serait vraiment pas gentil envers elle qui m’a toujours chouchouté comme son seul fils au milieu de toutes ces gonzesses, ces pisseuses qui font que chialer et réclamer de l’amour.

Si lors de votre mariage un mec bourré chante devant toute votre famille et votre belle famille « Les enfants ça sert à rien » de Didier Super sur une scène au micro, vous pouvez considérer que votre mariage est particulièrement réussi car il y a des Dagnir dedans, ah ça c’est pas du Vegastar au moins, on sent les tripes et le vieux prout, c’est certain.

Il me faut aussi parler d’une anecdote croustillante à propos d’un pigeon sur une autoroute espagnole … ah on me dit que c’est déjà fait ? Merde mais comment vais-je faire pour remplir mon quota de 2 posts par an ??? Je vais donc devoir me répeter ? Non mais par exemple je pourrais aller fouiller dans mes archives et ressortir des vieux sujets de posts d’il y a 4 ans et faire genre c’est nouveau, mais je doute que parler de L5 et de Loft Story soit d’actualité, ou même déjà passé dans le domaine de « l’humour retro sur notre passé alalala c’était marrant souvenez-vous », d’ailleurs vous avez déjà oublié le gros gayz0r de la nouvelle star qui nous l’a joué cette année Palmade genre j’ai une petite amie femme, alors qu’on sent très bien qu’il aime recevoir ses amis « par la porte de derrière », SI VOUS VOYEZ CE QUE J’ENTENDS PAR LA, n’est-ce pas.
Non mais point d’homophobie, c’est juste que comme dans un film américain, il faut des quotas à la nouvelle star, l’homo, le black, la minorité francophone mais pas française (des belges et des suisses quoi), les gros, les maigres, les grands les petits, la diversité de la France d’aujourd’hui, comme un métro bigarré à 17h, sans les odeurs de dessous de bras et avec le sourire s’il vous plait, parce que les gens qui font la gueule dans le métro, ça va un temps quoi.
C’était tout ce que j’avais à dire pour aujourd’hui.

Ca fait un petit moment que tous les matins je coupe un cachet de levothyrox 125 en deux pour ma dose, oui, 62.5, ça s’invente pas, c’est ce qui permet à mon taux de moins varier possible.
Quand vous avez la thyroïde qui déconne, en gros, quand le vent change de sens, vous pouvez perdre 3 de tension, dormir 5h de plus par nuit, suer comme un animal toute la nuit, avoir les mains qui tremblent et des fourmis dans les extrémités (je parle pas de ma bite), donc globalement, le mieux c’est de maintenir un taux moyen de TSh, genre il faudrait presque prendre une dose différente par jour mais bon je vais pas me piquer comme un diabétique quoi shit, et puis Tchernobyl tout ça, c’est soi disant ça mais pas ça. Et quelle idée d’être le seul homme que je connaisse à avoir des problèmes de thyroïde ? c’est sûrement parce qu’on m’a trop traité de tapette dans ma jeunesse et encore aujourd’hui, le coté féminin s’est exacerbé à outrance jusqu’à avoir les même problèmes que les gonzesses, heureusement j’ai pas mes règles, même si j’ai quand même un coup de pompe une fois par mois.
Ce matin je découpe un cachet d’une nouvelle boîte, et c’est rigolo, j’ai l’impression que celui d’hier, de la vieille boite, il était tout mou et tout grisâtre, alors que celui là est dur et cassant, et d’un blanc éclatant, comme quoi la psychologie … Je mets aussi plein d’espoir dans cette nouvelle boîte, car en effet depuis mardi j’ai un mal fou à me lever à et à faire des choses constructives, je travaille au ralenti et je comprends rien à ce que les gens me disent, ésperons donc que le nouveau levothyrox saura remonter tout ça, oh oui, il est complétement différent de l’ancien, LA BOITE EST NEUVE.

Ca aurait pû être pire, j’aurais pû être fan de foot .. et là aucun cacheton pour enrayer cette grave maladie.

Pour une bonne soirée, c’était une bonne soirée, après 3 épisodes de The Unit où le Sergeant Blanes fait des trucs de ouf genre tirer au ralenti et avoir l’air vachement sûr de lui tout en mentant effrontement à un petit enfant des favelas du Brésil, j’ai coupé la XBOX pour me retrouver sur France2 avec un Ca se discute spécial plaisir féminin, ce que j’ai trouvé très à propos.

Alors est-ce que le Sergeant s’occupe donc du désir de Molly, sa femme experte en regard imposant et coiffure à la Thulsa Doom ?
Cela ne pourra être révélé que lors d’un stage de masturbation féminine dans le Lavandou, où à l’aide d’un spéculum transparent vous pourrez observer (si vous êtes de sexe féminin, sinon c’est dans le cul) votre point G, voir découvrir que vous êtes une femme fontaine, ou un truc comme ça dont on voit seulement les vidéos sur Internet d’habitude.
Parlons du plaisir féminin justement, ou plutôt de ce pauvre couple qui ensemble depuis 5 ans n’a tout simplement plus de relations à cause de sa flemmasse de femme qui refuse de faire l’effort de se dire que faire du sexe lui ferait plaisir, AH QUEL MACHO SUIS-JE n’est-ce pas, et bien non, c’est comme ça, merde, c’est toujours l’homme qui va accuser la femme qu’elle accuse l’homme de son manque de plaisir, alors qu’un bon spéculum transparent sur le point G etc etc.

Comment ça vous n’avez pas suivi ma pensée ? C’est bien simple pourtant, je suis un homme, je vais culpabiliser par nature même de mon éducation post-féministe si jamais ma partenaire n’a pas ressenti de plaisir, n’est-ce pas, d’un autre coté ma petite amie me dira biensûr pour me rassurer « non non ce n’est pas ta faute », c’est normal, du coup comme la culpabilité a été retiré, l’homme va se sentir d’autant plus responsable du manque de plaisir, et se dire, « si ce n’est pas ma faute, c’est donc le sort ? non, elle dit ça pour me rassurer, c’est EVIDEMMENT ma faute », et c’est à partir de là que la sexualité se complique en général.
En effet, l’homme va alors rivaliser d’ingeniosité pour trouver le désir de sa partenaire, et forcément il laissera l’essentiel à coté, ce ne serait pas un homme si il faisait les choses correctement, ainsi, la femme se refermera dans son souvenir d’un orgasme lointain (genre y’a deux ans), et commencera à se dire qu’effectivement, c’est bien la faute de son mec si elle n’a pas de plaisir actuellement, elle, elle a fait tous les efforts, elle l’a rassuré et tout, et rien, pas une seule étincelle.
On en vient au moment où monsieur voit bien que même avec des petits guilis bien placés, sa dulcinée se refuse toujours, il va donc logiquement penser qu’après tant de mois d’efforts, c’est un frigidaire qu’il a dans le lit, tout simplement, et la seule solution pour réchauffer un frigidaire, c’est de laisser la porte ouverte. C’est une belle image, mais en fait je ne saurais dire à quoi corespond « laisser la porte ouverte » au niveau d’une femme. C’est donc une image un peu à chier.

Que faire arrivé à un tel constat d’échec sexuel du couple ? Un stage dans le Lavandou ? Se coiffer comme Thulsa Doom ?
La solution c’est un putain de gros coup de bite dirait mon ami Roussi, et le plus effrayant est qu’il n’est pas forcément loin de la vérité, il faut juste remettre la machine en marche, après c’est pas moi qui vais trouver l’interupteur de votre femme bordel, et c’est vous qui avez la clé (cette image semble mieux fonctionner), ça n’empêche qu’il ne faut jamais écouter ceux qui vous disent qu’ils satisfont pleinement leurs femmes, ce sont de vils menteurs, une femme n’est jamais pleinement satisfaite, ils sont juste naïfs quand on leur dit « oh mon Dieu c’était la meilleure chose que j’aie jamais eu ». BLOW ME.

Il serait interessant de savoir ce que le Sergeant Blanes pense de tout ça, mais un soldat américain des forces spéciales honore sa femme seulement de sa présence, c’est sûrement pour ça qu’elles doivent avoir des orgasmes à répetition comme une M60, ils savent manier les armes ces gens-là.

Depuis que j’écoute DMX (aujourd’hui) je ressens le besoin de pousser paume à plat vers le haut de mon corps, mais c’est un réflexe conditionné, je voulais aussi dire que le 27 Juin sortent les nouveaux albums de Billy Talent et Dashboard Confesional, et il est évident qu’on se doit de les posséder proche de son coeur sur son lecteur MP3 ILLEGOUAL.

L’Espagne, l’autre pays de la Mulette, où l’on croise un Stopyra ou un Waddle de 12 ans à tous les coins de rue, en version très brune évidemment et avec un début de moustache, ne criez pas, je suis espagnol dans le sang, c’est pour ça que je laisse mon duvet de barbe s’évaser le long de mon menton, d’ailleurs chez moi on mange à 22h, si c’est pas un signe. Donc l’Espagne, c’est aussi le pays où les gens font des marches arrières sur les rocades et où l’on voit des pigeons vouloir en finir avec la vie en se mettant au milieu d’une voie d’insertion, d’ailleurs au bout de deux jours personne n’avait voulu tuer le pauvre pigeon et on s’est demandé jusqu’à quel point la mort ne voulait pas de lui, c’est vrai quand on voit tous les cadavres de pigeons (et de rats) à Paris, on se dit que finalement le Seigneur doit en avoir ras le cul de ramasser tous les animaux merdiques que la Terre ne veut plus porter.

Une analyse classique de la psychologie de ce pigeon suicidaire Espagnol est qu’à force de voir 1427 publicités de marques différentes avec la tête de Rolnadinho, il s’est dit que vivre sans dentition tchernobyliesque ne valait pas le coup, et que voir un brésilien souriant non pas par plaisir mais parce que la nature l’a doté d’une machoire l’obligeant à maintenir ce rictus en permanence exigeait d’aller immédiatement poser réclamation auprès de Mère Nature.

L’histoire ne dit pas si le pigeon espagnol est mort à l’heure actuelle, ou si il a mis de l’huile dans sa bouteille kevlar, mais mes pensées vont à sa famille de pigeons croisés avec des rats, afin que la crèpe soit la dernière forme qu’il adopte avant celle ectoplasmique, et qu’il ne ressente que peu de douleur lorsqu’un routier hollandais rougi par les 35° du soleil au milieu du désert de la Pampa, les testicules vidés par une puta de 38 ans sans dents d’aire d’autoroute, fera demi tour comme il est de coutume sur la voix rapide et de son gigantesque pneu GOODRICH à la gomme brûlante répande l’oiseau dans un bruit digne des Chips Aoy laissées trop longtemps dans le micro-ondes (30s suffisent)

Je crois que je ne l’aime plus.
Elle est en train d’étaler sa crème de nuit le long de ses petites ridules, en massant bien autour des yeux, en étirant sa peau suffisamment pour lui donner un regard qu’elle croit de ses 20 ans, alors que ça lui donne juste les paupières bridées. Elle me dit, l’air grave : « tu ne trouves pas que je fais vieille ? ».
Putain, mais t’as 31 ans, quand tu en auras 50 c’est exactement l’âge que tu aimeras faire. C’est la première pensée qui me vient à l’esprit.
Et aussi : non.
Et également : non, mais je ne veux pas que tu attires mon attention dessus. Si je ne le vois pas, ne pointe pas ton doigt sur ta peau qui se relâche, ni sur tes pattes d’oie, ni sur aucune de tes rides d’expression. Je ne veux pas savoir. Ca ne m’intéresse pas.
C’est comme quand elle prend entre son pouce et son index un gros bourrelet de ses fesses et qu’elle me le fout sous le nez en lâchant un « tu ne trouves pas que je suis grosse ? ». C’est idiot. Aussi idiot que voler des bonbons à la boulangerie et dire ‘ça ne vous embête pas que je pique ses trucs ?’.
Sauf que là c’est pire. Sa prétendue vieillesse me renvoie à la mienne, et maintenant qu’elle a demandé à mon oeil de se poser sur ses défauts, je ne vais plus voir que ça. Je sais ce que vous pensez. Vous pensez que je suis un connard. Le même qui est dégouté quand il voit que sa femme enceinte commence à avoir des vergetures le long du ventre. Celui qui est juste incapable de la rassurer, ne serait-ce que pour avoir la paix.
Dites-vous bien que c’est vous les hypocrites.
Vous, vous diriez « mais non, tu es parfaite chérie, je t’aime comme tu es » avant de l’embrasser tendrement sur le front. Okay, pourquoi pas. Mais si on me montre un bout de gras, tout ce que je suis capable de dire c’est : ‘oui, c’est bien un bout de gras que tu as là’. Et même si je rajoute : ‘mais tu n’es pas grosse’, c’est foutu. La mémoire sélective, on appelle ça. On ne retient que ce qui nous intéresse, que ce qui va dans notre sens, et le reste on le fout à la trappe. Mais je ne peux pas juste dire une connerie du style « mais non, tu es parfaite chérie, je t’aime comme tu es ». Ce qui me fait dire que peut-être, je ne l’aime plus.
J’arrive à voir ses détails de détérioration physique. Je n’arrive pas à passer outre. Ma mémoire sélective ne sélectionne plus ce qu’elle devrait. Ma mémoire sélective est devenue très terre-à-terre.

On sait quand on aime.
On sait quand on aime pas.
Bon alors. Comment on fait pour savoir qu’on aime encore ?
J’vous le demande.

Je suis parti 6 semaines cet hiver. Un reportage en Asie. Là-bas, toutes les femmes font plus jeunes que leur âge. Elles ont la peau lisse et douce. Elles ne sont pas en surpoids. Et pourtant, personne ne veut être asiatique, en Europe. C’est comme ça. Elles sont tout aussi jolies que d’autres filles jolies. Vous voyez ce que je veux dire.

En rentrant à la maison, j’étais content de la retrouver. Alors je me suis dit que c’était peut-être ça, aimer encore. J’avais qu’une hâte, dans l’avion du retour, dans les transports en commun pour rentrer chez moi, dans l’escalier qui mène à mon appartement, c’était d’être dans mon canapé et de sentir son odeur. Alors vraiment, là, je me suis dit que je ne l’aimais pas plus.
J’ai ouvert la porte.
Elle était derrière, un grand sourire collé sur le visage.

– Tu vois mes petites rides au coin des yeux ?
– Non.
– Et du gras sur les fesses ?
– Non.

Cette conne, elle s’était fait refaire la gueule, et liposuccer le cul. Bienvenue chez toi, et réjouis-toi de pas avoir trouvé deux boules plastiques sur le torse de ta femme, ça aurait pu être en promotion pour les fêtes de Noël. Elle arrêtait pas de sourire, de rire, de se coller à moi bêtement. Elle était heureuse. Le bonheur, il parait que ça rend les gens beaux. Mais moi je vous dis que ça dépend.

Et après ça, j’ai vraiment su que je ne l’aimais plus.

Bonjour je m’appelle Sandrine.

Je suis né non loin de Toulouse à Villefranche de Lauragais, ou peut-être à Avignonet Lauragais, voire à Montgiscard, bref, le Lauragais est ma patrie de naissance, le pays qui a influencé ma vie depuis le premier jour.
Petite, je faisais de la danse dans l’école de Danse municipale, j’avais un jogging vert pastel avec un singe qui jouait des maracas dessus, c’était une imitation Waikiki de Carrefour Labège, j’adorais ce jogging, et aussi mettre un chouchou vert bouteille pour relever mes cheveux, j’adorais écouter la musique qui passait sur Nrj à l’époque, et ma mère m’abreuvait de Claude François et de Mike Brant.
Au collège, j’étais entièrement entouré de joueurs de rugby ou de foot, et j’ai découvert les trois pilliers de mon existence : le maquillage, la coiffure et les mobylettes.
A cette époque, j’adorais les garçons en mobylette qui portaient du Ralph Lauren ou du Eden Park et leur casque sur le coude, je trouvais que leur aspect sauvage faisaient monter en moi des pulsions inconnues. Avec mes amies, c’est aussi la première fois que nous nous sommes faites des mèches blondes, et avons porté des baskets de marque, parce que les baskets ça fait pas mal au pied quand on marche avec les garçons. En 3e, je me suis mise à fumer des cigarettes et aussi à boire de la bière dans le bar de la place de la mairie, pendant que les garçons jouaient au baby-foot, je buvais des monaco ou des perroquets, et je discutais de mon avenir se profilant en Lycée professionnel, c’est aussi cette année que j’ai commencé à collectionner les produits dérivés Titi, mon premier étant une carte postale qu’un garçon m’avait offerte qu’il avait piquée au Soho de Leclerc St Orens, c’est un Titi réellement trop mignon, bien que je n’ai jamais vraiment regardé des dessins animés de Titi, je le trouvais corespondant exactement à ma personnalité, que j’estimais forte, c’est à dire à l’air innocent et faible à l’exterieur, mais très malin et fort à l’intérieur. J’étais persuadé que les gens autour de moi étaient moins intelligents que moi, mais je ne le disais pas, simplement parce que c’était mes amis et que je devais faire en sorte de rester intégrée.

Je m’appelle Sandrine et j’ai un sacré caractère, j’adore faire la fête, j’ai 17 ans et je vais en boîte dans la voiture de mon petit ami de 21 ans, c’est une 205 TD avec une portière de couleur différente, il m’a laissé y accrocher un désodorisant Titi au rétroviseur, je l’ai rencontré à l’Aposia, et nous y retournons régulièrement, maintenant j’y rentre facilement vu qu’ils prennent tout le temps une bouteille de Vodka, je bois uniquement le jus d’Orange car je sais que la vodka va me faire grossir, et déjà, j’ai de l’embonpoint, ce n’est rien de grave mais ça me permet d’affirmer mon caractère, mes phrases commencent toutes par Putain et finissent toutes par Quoi.
Je suis pas une fille facile, mon copain et moi avons des relations sexuelles dans sa voiture mais j’ai attendu au moins un mois afin d’être sûr que c’était pas du chiqué, ce jour là il m’a dit qu’il m’aimait, moi aussi putain je l’aimais, quoi. Notre relation dure depuis un an et se passe bien, mon ami n’est pas très mignon mais il est assez respecté dans son équipe de rugby, il boit beaucoup et dit beaucoup de gros mots, il pète et rote souvent, mais c’est normal c’est un garçon, il fait des soirées où il joue au foot sur sa playstation pendant que moi je vais au café de la place de la mairie avec ma meilleure amie, qui sort avec un copain de mon homme.
J’ai attaqué mon BTS après mon Bac Pro, maintenant mes études sont plus faciles, je n’ai pas eu à redoubler, mais heureusement que c’est bientôt fini, parce que je veux travailler, je cherche à être commerciale dans l’ésthétique, c’est pour ça que j’ai fait un BTS action co, mais dans ma promo, j’aime pas vraiment ces gens qui mettent des cravates, je les trouve bêtes et prétentieux.

J’ai eu ma première voiture, c’est une Clio d’occasion de 1996, elle est vert foncé, et j’ai mis un désodorisant Titi au rétroviseur, 3 peluches Titi sur la plage arrière, et un autocollant Titi sur la vitre arrière, je suis immatriculé dans le 31 et mes deux lettres sont ZZ, je trouve que c’est assez cool, et tout le monde me dit ZZ Top.
Depuis que j’ai rompu avec ma première histoire sérieuse, je me suis inscrite sur Meetic où j’ai mis une photo de moi en débardeur blanc, avec un chouchou vert et un pantalon de jogging, je fais une grimace, je pense sincerement que les garçons aiment les filles coquettes mais qui savent rire aussi, je déteste l’hypocrisie et le racisme, et aussi l’intolérance. J’adore le rugby, les chats, et les enfants, même si je n’en veux pas avant quelques années, et je cherche avant tout un garçon qui saura me faire rire, et j’explique que j’ai un sacré caractère et que mes amis disent de moi que je suis jolie.

Depuis j’ai beaucoup de messages et j’aime y répondre en omettant beaucoup de lettres aux mots pour montrer que j’y connais quand même quelque chose à l’informatique, pourtant, j’ai quand même besoin que mon cousin re-installe mon ordinateur tous les deux mois à cause des spywares, et depuis peu j’ai ouvert mon blog chez europe2 blogs, parce que les skyblog c’est pour les gamins, je suis assez contente et je mets beaucoup de photos de nos soirées à l’Apo, de nos soirées chez nous surtout avec des photos des mecs qui font les cons, de tables couvertes de bouteilles vides, et de mecs qui roulent des joints, je mets aussi des photos de webcam de mes amies en précisant que ce sont mes soeurs, et beaucoup de photos de Titi, parce que j’ai omis de vous préciser que mon nom d’internet était Titisandy.

Aujourd’hui j’ai trouvé du travail dans le commerce d’ésthétique puisque je suis vendeuse dans une parfumerie du Lauragais, mon métier consiste à conseiller des produits de beauté à des personnes agées afin qu’elles aient l’air moins agées mais aussi qu’elles achètent une crème supplémentaire, je vends assez bien en leur montrant sur ma peau les effets de la crème.
J’habite avec mon copain du moment qui a 32 ans c’est à dire 9 de plus que moi un studio dans une maison sur la N113, et nous pensons sérieusement au mariage et à un enfant, nous avons un poster de Titi et toute ma collection de Titi sur le buffet de notre chambre, je vais le voir jouer au rugby tous les samedi et nous allons ensuite au bowling de Labège, et ensuite manger à la Boucherie puis des fois un cinéma, ou un apéro avant d’aller au Villa Garden.

Je m’appelle Sandrine, ou Titisandy, je ne cherche pas de relation sérieuse mais juste des amis pour délirer, j’ai une forte personalité et je me laisse pas marcher sur les pieds, si seulement je pouvais porter mon t-shirt Titi tous les jours, je le ferais, il représente tellement ce que je suis, une grosse perruche jaune.

Ce matin avant de faire mon tour quotidien au travail (un truc qu’il paraît que c’est obligé sauf les fins de semaines, enfin c’est vague, ne me demandez pas plus de détails), et surtout avant d’aller chez mes amis de Carglass®, je suis passé dans une antre de la culture automobile : le lavomatic du coin.

Ma destinée était d’aspirer les millions de petits bouts de verre éparpillés dans la 206 Rally Sport Option Boue qui me sert de véhicule, il y en avait partout de ces morceaux de verre, même dans des endroits improbables, genre qu’on dirait qu’on les avait mis là exprès.
Donc j’aspire, j’aspire vrrrrrrrrrrrr un peu sur volant vrrrrrrr un peu beaucoup sous le siège vrrrrrrrrrrr un peu sur la plage arrière vrrrrrrrr un peu dans le vide poche vrrrrrrrr …

Mmmmm … quelque chose semble manquer dans cette voiture, j’ai alors un doute, en plus à l’assurance j’ai dit qu’on m’avait rien piqué, de toutes manières même en voulant frauder, je suis pas assuré pour le contenu de mon véhicule comme ça se fait maintenant pour plein de contrats …
Alors je cherche, je cherche .. que peut-il bien manquer, je fais un inventaire des objets de ma voiture afin de checker :

[X] Autoradio ok, j’avais la façade de toutes manières, et sa valeur potentielle est de 12 Euros
[X] Télécommande de garage ok, elle était cachée sous
[X] Eponge/Peau de chamois spécial buée ok, elle a été bougée mais elle est toujours là (valeur 0.75 Euros)
[X] Mini-Jack pour brancher l’Archos ok, il est caché sous une couche de verre pilé, mais il est bien là (valeur pas grand caw Euros)
[X] Carte d’accès au parking ENFA ok, je suis rentré ce matin, j’avais pas vraiment vérifié avant, c’etait l’objet qui avait le plus de valeur dans l’habitacle (caution 45 Euros)
[X] Porte Coca McDo en plastique (à poser sur le rebord de la vitre de la voiture) bien en place dans le vide poche (valeur inestimable, cadeau de Chima)
[X] Vieux courrier en retard posé sur le tableau de bord ok, mes factures SFR et un relevé de points de fidélité LCL, on a échappé au pire (valeur 1/10000e d’arbre)
[X] Un swab sale trouvé par terre sur un terrain de paintball ok, c’est le seul objet qui n’était pas recouvert de verre, il était pourtant sous la vitre (valeur sentimale de gitan du paintball)
[X] Backpack Evil, Masque Evil, Crampons Nike, DMCASE Dye ok, tout ça était dans le coffre, mais la voiture était même pas déverouillée (valeur super importante parce que je me serais fait sacrément engueuler si on me les avait piqué dans le coffre de ma caisse. D’ailleurs ils y sont toujours popolo)

pourtant il manque un truc important je le sens … mmmm un truc gros … JE SAIS !

[ ] Poubelle. Dans un gros sac plastique rose, des peaux de banane, trognons de pomme, 1578 mouchoirs utilisés jusqu’au coin, 423 essuie tout ayant servi pour le paintball, 24 canettes de Coca Light vides et écrasées, et des tonnes de déchets qui donnent ce fumet malodorant à ma 206, la poubelle était pleine, ET ELLE A DISPARU.

J’ai enfin trouvé pourquoi on avait cassé ma vitre, POUR ME VOLER MA POUBELLE.
Je tiens donc à remercier ces gentils voleurs pour m’avoir débarassé d’un objet que j’ai toujours eu la flemme de virer de ma voiture, et qui reste toujours 2 mois de trop à déborder sur le sol du coté passager, merci à vous d’avoir redonné une odeur saine, exempte des 6 mois de décomposition des restes de fruits, à vous, merci.

PS : si un de vos amis a un sac plastique rose qui pue la mort, sachez que c’est un voleur et un vandale, mais je propose que vous le punissiez en rigolant autant que j’ai rigolé avec mon aspirateur ce matin quand je me suis aperçu de ça.

Grand moment du week end ?
La remontée de la pente de Jolimont avec le 4-day sur le dos pour pas le faire rouler pour pas niquer la XBOX à cause de pas de métro le 1er Mai ?
La vitre de la voiture pétée une fois arrivé à coté du métro ?
Ou sinon les câlins dans l’herbe sous le soleil juste avant de partir dans tout ce petit caca?

Au choix mmmmmmmm …

Je vais encore réflechir un petit peu tout en regardant ces photos de tâches de rousseur, et le sourire zozo qui les accompagne.

C’est aussi sans compter que j’ai enfin regardé Densha Otoko, la fameuse histoire vraie/fausse du super otaku qui sauve la jeune fille d’un homme ivre dans le train et qui demande l’aide à tous les lurkers de 2-chan pour la conquérir et lui faire l’amour de manière bizarre pendant qu’elle émettra des cris de viols, et je dois dire que c’était vraiment excellent, enfin, si vous aimez les trucs rigolos japonais, moi personnellement j’ai beaucoup ri à chaque fois qu’une mention à Dragosta Din Tei était faite ainsi qu’à chaque fois qu’apparaissait « Guitar Otoko » avec ses sales grimaces et sa tête de tortue.
Bon alors j’ai lu que des gens trouvaient ça surjoué, complétement faux etc, et bien oui c’est vrai, c’est très surjoué, c’est même TRES TRES surjoué, et ça en est plus que ravissant, sous le couvert d’une histoire d’amour sérieuse, c’est burlesque et stupide, même l’ennemi de Densha est extraordinaire avec ses fantasmes tout pourris axés autour de sa voiture télécomandée.
Quant à la véracité des faits à la base, à savoir si il y a eu un vrai Densha .. à la limite, c’est comme savoir si Lorie et Artic Monkeys ont aussi été téléchargé « par des milliers d’internautes » avant d’être vendu par millions hein, personne n’a vérifié les logs de download de leurs sites, d’ailleurs je peux aussi mettre que les internautes ont téléchargé plus de 100 000 fois mon album en exclusivité ici, que vous n’en sauriez foutre rien, donc globalement, si vous aimez Lorie ou Artic Monkeys, c’est pas forcément pour le buzz, mais pour la qualité de leur musique (pauvres vous).

MO-EEEEEEEEE !

En ce moment, la mode à la maison, ce sont les séries, après avoir fini l’intégrale de The Shield, Futurama, et toutes ces autres joyeusetées, j’éviterai de vous parler de Lost Saison 2 ou encore des dernières tribulations de Jack Bauer dans la saison 5 qui ne serait qu’un prélude à la 6, la 7 et la 8, voire au film, mais je rentrerai plutôt dans les détails crapouilloux de DEADWOOD, la série qui sent bon le cheval et l’entre jambe de pute édentée.

Deadwood, petite bourgade du Dakota, mais pas vraiment, parce qu’à la base, c’est une ville pas légale en territoire Indien, est une sorte de gros campement de prospecteurs (« Hoople-heads ») avec seulement deux batisses en bois dur = les putes et l’hotel.

Primo, les putes :

Le fournisseur de putes c’est Al Swearengen, le gars que tu as pas envie d’embêter, de vexer, ou même de refuser un verre de whisky qu’il t’offre, parce que Al non seulement de tenir tout Deadwood sous sa coupe malodorante et malsaine, il a aussi un droit de vie et de mort sur n’importe quel prospecteur qui ose renifler trop près de ses affaires, alors imaginez même pas l’enculer, parce que vous allez finir direct avec un deuxième trou du cul fait par son barman Dan, et puis ne comptez pas sur un éloge funèbre autre que celui des cochons anthropovores de Woo le chinois.
Swearengen, c’est la douceur d’un coeur grand comme ça, il héberge Jewel la déformée de naissance, tout en l’insultant dès qu’elle passe près de lui, et il aime bien aussi mettre sa botte sur la tête de sa pute de choix Trixie, qui aime bien la comptabilité analytique.

Deuxio, l’hôtel :

Dans la deuxième barraque en dur, EB Farnum, nain audieux aux mais moites vous accueillera dans son costume prétentieux et crado, vous couvrant de paroles mielleuses tout en tapant son croulant d’esclave qui met de la terre dans le porridge des clients (ordre du patron), et qui n’hésitera pas à vous vendre du crottin comme de l’or en barre pour récuperer 3$.

Ceci étant bien évidemment l’état au début de la série, car au long des épisodes viendront de nouvelles constructions en dur, notamment d’autres putes, et encore d’autres putes, parce que l’alcool et la chatte c’est ce qui fait tourner Deadwood, alors quand un bon samaritain débarque sous la forme de Seth Bullock l’intrépide et trop honnète homme, c’est la mini révolution surtout que son commerce est tout autre, de la quincaillerie, merde, cocksucker, de la quincaille à Deadwood ? ça voudrait dire que les prospecteurs vont améliorer leur rendement et donc aller plus aux putes, bonne opération pour Swearengen !!

Deadwood, loin de tomber dans la caricature salace, trace un trait plutôt crédible de la ville de fin 19e aux USA, sur fond de petite criminalités et de magouilles politiques, avec quelques histoires de cul au milieu pour la forme, avec les paradoxes séant à l’époque, comme des hommes qui s’insultent tellement grassement que ça en dégouline de partout, et d’un autre côté ouvrent la porte aux dame en s’excusant presque de simplement exister dans la même pièce (si la dame n’est pas une pute évidemment).
Malgré quelques cotés caricaturaux, on est loin des films ou des séries à duels à coups de Peacemaker ou de grosses fusillades à cheval, Deadwood c’est un aperçu de l’entrejambe du mythe du western, la toilette intime en moins, et avec quelques morceaux restés collés aux poils.

Alors évidemment, vous allez me dire que c’est pas finaud tout ça, et bien détrompez-vous, les dialogues et l’intrigue se déroulent lentement mais sûrement, il arrive des fois de longues minutes avant que l’on comprenne de quoi veulent parler les personnages, les omissions sont parfois dures à supporter, mais une fois qu’on a compris de quoi il s’agissait, on a l’impression d’avoir percé un peu le secret d’un groupe de mafiosi manipulateurs, c’est excitant et ça permet une excellente immersion si on est patient.
Sur ce point d’ailleurs, un petit dileme se pose à moi : VF ou VO ? La VF commandée par Canal est plutôt bonne, elle manque du gras des gros mots qui sont rabaissés par le manque de richesse imagée de l’adaptation, mais elle permet pour les non anglophone experts comme moi d’avoir une immersion plus aisée, il m’est arrivé de décrocher très rapidement des monologues biaisés de Farnum tellement ils étaient pompeux et complexes (d’ailleurs, c’est bien son but, perdre son auditeur dans des mots compliqués), et donc devoir passer plus de temps à lire (les ss titres) qu’à écouter son ton aussi moite que ses mains.
Et puis rien que pour les dialogues gratinés de Calamity Jane, ooooh oui un peu de VO ne fait pas de mal !!

Donc plongez un peu les mains dans la merde, il se pourrait que vous y trouviez une pépite ! COCKSUCKERS !!

C’est le nombre de posts sur ce blog .. donc bon cette fois-ci, je mets juste les stripgenerator que j’ai fait aujourd’hui (dans l’ordre) :

Première apparition de Saki :

A propos de Georges :

Pourquoi clim est loin de nous :

kwyxz et Saki :

Saki et titoon :

Saki The Ring :

CRS et CPE :

Les jeunes :

J’ai la honte du siècle j’ai même pas encore écouté le dernier Yellowcard, en plus, ma petite amie écoute de la folk et l’ancien DJ d’Alliance Etnik, c’est à croire que mon malheur musical ne fait que commencer.

Quel est le point commun entre La Boum et The Shield ?
Non ce n’est pas que Sophie Marceau fume du crack en vendant son corps aux Biz Lat, ni même Shane qui danse un slow avec un jean à pince trop haut au niveau des chevilles.
Ce n’est pas non plus que Claude Brasseur est chauve, que sa femme le trompe avec Dutch, ni que vous ne comprenez rien si vous n’avez vu ni The Shield ni La Boum, visez plutôt au niveau cérébral de la question.
Oui réflechissez bien, qu’est-ce qu’une série policière trash peut bien avoir en commun avec le film culte des adolescentes pré-Bruel, et post-Mike Brant, aucun lien géographique, aucune similitude de ton, même quand Sophie Marceau du haut de ses 14 ans revendique la liberté de rouler des pelles et de chopper la mono avec un couillon au brushing parfait, même au sacrifice de la coupe infâme et blonde de sa meilleure amie, du décès anticipé de sa grand-mère après une arrestation mouvementée de la Strike Team où Ronnie est tombé sur le fer à repasser encore chaud, posé à coté de chemisette à col rond pour mettre sous le petit sweat à motif Lagaffe, ni même la piste de Lem qui a trouvé malin de danser avec le jeune homme en faisant la moue sur « Wind Of Change », chanson dont les lyrics ont créé à peu près 37 cas de divorce dont celui de la famille Mckay, de Dutch et Claudette, ainsi que de Claude Brasseur et sa femme (in « La Boum 3 ») !

Non, le vrai point commun, c’est que dans les deux cas le héros s’appelle Vic.

Par où commencer après ces mois de silence, peut-être par le retour de l’impatience de tournoi avec ce week-end, Marseille, la plage du Prado, et la difficulté du jeu qui nous attends.

Quand on a commencé la D1, c’était du défi, personne ne nous attendait, on y allait à la gueule et on savait qu’ils étaient tous plus forts, qu’il fallait tout casser pour ésperer pas être dernier, maintenant, après deux saisons en D1, et dans les hauteurs du classement, le millennium, c’était plutôt « on évite le pire, on peut les battre on l’a déjà fait, maintenant faut faire un podium », le défi était toujours présent, mais moins ambitieux que celui qui nous avait mené dans cette catégorie.
Mais là, à cette fin d’année, la D1 est vérouillée, ce qui veut dire que nous avons les vieux pros qui descendent de l’an dernier, les dents longues qui remontent de la D2, et surtout les même que l’an dernier en plus forts, bref, c’est vraiment très incertain pour nous, et j’aime ça, j’aime quand on a aucune chance de gagner, parce que c’est là qu’on peut être résolument optimiste et tout envoyer, j’aime la dernière chance, le dernier espoir, plutôt que la routine et le maintient, enfin là, je parle pour cette semaine, ça sera tout le contraire la semaine prochaine, mais laissez moi ésperer.

S’en suit le jour du tournoi, sur la plage du Prado, que pourrait-il nous arriver, quand nous serons les sept sur la base de départ, les chaussures vont fumer, et l’ambiance électrique des dix secondes précédant le départ va faire courir quelques éclairs sur les fesses des joueurs, il faut vraiment être un paintballeur pour saisir l’importance de ce moment où rien n’est joué, et où tout se prépare, en quelques secondes c’est là où on teste la cohésion, et la force mentale individuelle et collective, et le GO délivrant tout le monde donne le départ des montées d’adrénaline et des déplacements de poussière, c’est trop bieng.

Alors dès jeudi, et jusqu’à dimanche soir, le Prado c’est à nous, les blagouzes vont pleuvoir et les anglais choir. Et les autres aussi.

« Tu me trouves pas trop grosse ? »

La question inrépondable du siècle, l’interrogation maîtresse de la féminité libérée de la société moderne, pas d’histoire de soutif au bûcher, de pancartes pour le droit de vote, une seule et même question qui subjugue autant les philosophes que les sociologues, déroute les psychologues et les gynécologues, fait la fortune des adipologues.

« et bien … »

En premier, lieu, gagner du temps, c’est vrai, qu’est-ce qu’il pourrait répondre ? Choix multiples :

1. « Non ! »

Evidemment cette réponse est la meilleure et la plus attendue, mais elle le ferait à coup sûr passer pour un mielleux menteur, une fille se trouve toujours grosse, donc si on lui dit le contraire, c’est définitivement un mensonge.

2. « Oui ! »

Ce qui peut passer comme une blague du second degré emplie d’un message que oui, en fait, elle est pas si maigre, mais que ce n’est pas une affaire de poids entre elle et lui, plutôt une affaire de langues entrelacées et de mains dans les poches l’un de l’autre.

3. Dire la vérité

Même si elle est blessante ? Pas évident mais ce subterfuge trouvera aux yeux de sa douce un air de dévotion totale de son boyfriend. Pourtant, si il lui dit qu’effectivement il la trouve grosse, il serait important de rapidement

4. Relativiser

Il est évident qu’il n’arrivera à rien en lachant une vérité crue ou un mot rassurant, vu que de toutes manières, toutes les filles ont de la cellulite, sauf les anorexiques, et il faut savoir qu’une anorexique n’est pas sexy, ma chère Lindsay Lohann, au contraire, elle a les seins mous et flétris, plats et collés aux cottes, quand elle a des seins évidemment, et les hommes aiment les seins.
D’un autre coté, c’est pas parce qu’elle ne mettra pas de pantalon moulant ou de string qu’elle ne sera pas sexy, d’ailleurs, les strings sont so early 2000’s, on est en 2006 merde, c’est un peu comme si on écoutait encore « Tomber la chemise » ou qu’on croyait en l’équipe de France de Foot pour faire du résultat.

Thomas ou « Tom » comme ses copains l’appelaient répondit donc.
– En tous cas tu es moins moche que Calista Flockart et que cette gorette de Magalie …
– Oui bon si je t’avais demandé de me comparer à Magalie j’aurais fait autrement, répondit-elle.

Manqué.
Tout une théorie à revoir, quand est-ce que l’homme aurait une réponse réellement efficace à cette éternelle question, il serait temps de trouver, on est au 21e siècle bordel, et Tom patine depuis des mois avec Mélanie, rien de bien transcendant, il n’a même pas réussi à lui faire accepter une relation sexuelle en dehors de son lit.
Pourtant au Lycée, ils faisaient figure de « couple marié », c’était pas courant de voir des relations si longues.

Mélanie sourit un peu, faisant passer le message qu’il était inutile à Tom de se compliquer plus longtemps à chercher une réponse, elle n’attendait que de lui un trouble, se satisfaisant de voir ses joues rosir, cutie cutie, il était vraiment mignon et simple, même avec ce coté rebelle macho imberbe à baggy.
Elle remit un peu les draps de sorte à ce qu’ils ne soient pas complétement en boule, la couette à peu près à plat, et puis re-enfila son string, hésitant un instant, puis souriant en murmurant une vieille chanson, elle écrasa la boite de mouchoir en carton posée sur la moquette, dans un drôle de « craoc » mou et offrant peu de résistance à son poids pourtant relatif, l’impression d’écraser une brique comme Godzilla écrase un immeuble l’emplit alors, et au lieu de retirer son pied, continua à se rhabiller sur le pauvre objet victime de son imagination tordue.
Tom écartait sa machoire face au miroir de la grande salle de bain de ses parents, pour voir si une de ses molaires ne serait pas cariée, tout en faisant remonter sa glotte par jeu, haut, bas, glaaaaaarg, haut, bas. Il avait enfilé un t-shirt un peu large et élimé, c’étais la classe quoi, et il sentait encore sur son visage une vague odeur de cyprine qui au contraire de le dégouter, faisait monter en lui une sorte de fierté, il prévoyait même de ne se pas se laver le visage et de faire la bise à toutes les copines de Mélanie qu’ils allaient rejoindre dans quelques minutes. C’était comme un défi, pour leur dire que même si elles ne le trouvaient pas assez bien pour elle, elles ne seraient jamais que des moches, pas mal baisées, mais tout simplement non baisées, et ça les faisait enrager que pas un seul mec ne souhaite les approcher.
A son tour il enfila son boxer CK et son baggy, et retourna vers Mélanie qui était maintenant en train de se battre avec ses lacets, il faut dire que vouloir tenir son sac, son manteau et ses clés en même temps relevait du défi.
– J’aime ton t-shirt beige, j’aime quand tu le mets « après », lui lança-t-elle
– J’aime que tu t’habilles toujours en bleu, j’aime ça, ce truc cohérent, ton idée fixe du bleu
C’était à son tour de rosir, il évitait en général de dire ce genre de chose, pas qu’il ne devait pas les penser, juste .. qu’il ne les disait jamais. C’était troublant en cet instant, en même temps son assurance grandissait toujours à ce moment là de la journée, mais c’était pas l’assurance de Tom qui lui avait plu, c’était le fait qu’il émette un goût, une préference, lui qui était ancré dans ses « comme tu veux » ou dans les « je sais pas », il avait émis un avis, et il l’avait assuré en répétant deux fois le verbe « aimer ».

Aujourd’hui, à 13h27, dans l’appartement des parents de Tom, Mélanie tomba amoureuse pour la première fois de sa vie, et la musique dans ses oreilles plus tard dans le Métro lui confirma ses doutes, toutes les paroles revenaient à lui.

Le soir même, Tom lui annonçait leur rupture, c’est d’une logique implacable, surtout son excuse :
Il était sorti du Lycée après les cours, et profitant de la chaleur printanière, c’était le retour du soleil et des petits oiseaux, il décida de marcher un petit peu dans un parc.
Sur un banc, il allait alors trouver un livre dont le titre n’a qu’une importance relative, c’est juste que le temps qu’il s’étonne de cette trouvaille incongrue, il aurait pu le passer à fuir le plus loin possible de la zone de travaux où Jean Michel Denodieux au volant de son tractopelle piqua directement dans un objet souterrain enfoui là depuis plus de soixante ans, souvenir de la gloire passée de l’armada Alliée, et faisant ainsi détonner cet antique explosif, propulsa des débris qui forcèrent Tom à se coucher à terre, il eut néanmoins le bras droit arraché à 70% et ne pourrait donc jamais se remettre, et ainsi, il allait passer le reste de sa jeunesse dans un hopital en rééducation, et ne souhaitait plus voir ses anciens amis tant la honte et la douleur étaient fortes.

Mélanie passe donc chez les parents de Tom, se présentant avec les joues marquées de coulées de larmes inhérentes à la rupture du sentiment qu’elle venait à peine de connaître, elle portait encore son sac et son manteau de manière gauche et peu assurée, quand la mère de Tom ouvre la porte, elle accueille la jeune fille avec politesse et sourire, et la convie à les joindre dans la salle à manger, où trône son mari et son fils, aspirant une soupe sur leurs cuillères.
Devant l’air troublé de son ancien petit ami, Mélanie ne s’encombre pas de discours, elle sort un couteau à longue lame et se jette sur le bras du malheureux lycéen, le coupant à hauteur de 70%, méthodiquement, au milieu des hurlements de la mère du pauvre lycéen, et impassible face aux coups portés par son père, essayant de la séparer du corps de son enfant, qui maintenant se vidait de son sang sur la moquette.

Aujourd’hui à 20h45, dans l’appartement des parents de Tom, Mélanie tomba amoureuse pour la deuxième fois de sa vie, et le sang qui jaillissait des parents de Tom lui confirma, toutes ses autres victimes allaient lui confirmait, que le seul amant qui allait la satisfaire dorénavant serait la Mort, violente.

Venus droits de ma tendre enfance, mes chers héros Spirou et Fantasio m’ont accompagné tout au long de ces longues décennies.
Oui, bientôt 30 ans diraient Elvis ou Cloclo.

Ma première découverte, c’est Gaston, c’est tout, avant d’aller à l’école, je lisais déjà Gaston, et je rigolais, ignorant le détail complétement inutile qui aurait fait défaut seulement aux outrecuidants intellectuels : il fallait savoir lire les blagues.
Peu m’importais, j’apprenais pourtant à lire grâce à Gaston et au travail rudimentaire mais chevaleresque de mes parents, j’arrivais ainsi au CP avec en poche un passé littéraire qui me permis d’écrire ces quelques mots : ROGNTUDJUUUUUUU.
Dans Gaston, mis à part Demaesmaker et le Gaffophone, il y avait Mister FANTASIO, être à la chevelure incertaine et blonde, fumant la pipe avec le pitoresque le caracterisant.
Mon père dans sa jeunesse fut lui-même épris des dessins du sieur Franquin, et possédait une collection conséquentes d’intégrales de Spirou Magaziiiiiiiine, contenant quelques aventures de Fantasio accompagné de son groom de collègue, Spirou le bien nommé.

Mon DIEU, quelle découverte pré-pubère, des aventuriers rigolos, accompagnés du magique Marsupilami, du Comte de Champignac et de Spip dont le nom fut entâché plus tard par quelques militants au php maladroit.
Franquin était donc plus qu’un génie, c’était LE dessinateur de Spirou, tellement de fioritures et de détails pas toujours très propres, des personnages hauts en couleurs et chacun possédant une personnalité bien marquée, ne serait-ce que pour apparaître dans une seule case, c’était ça l’âge d’or, et mes contemporains ne peuvent le nier.

Malheureusement la série ne dura pas assez longtemps, et il a fallu presque 20 ans de batement pour enfin avoir des albums de Spirou potables, 20 ans affligés des pires scénario et dessins, dénaturant complétement l’oeuvre de Franquin et surtout d’une qualité bien inférieure selon moi en tous points ..
Mais l’attente n’était pas vaine, car Tome et Janry, non content de reprendre à merveille le ton des Spirou Franquin-esque, ont réussi grâce à leur sens du comique et du détail à magnifier et à rajeunir cette série, je ne compte plus les fous-rires que j’ai eu en découvrant après trois ou quatre lectures des détails insignifiants mais hilarants d’une case, ou tout simplement en relisant les même scènes cocasses et efficaces.
A noter que dans l’oeuvre de Tome et Janry, Fantasion prend la pleine mesure de lui même, notamment dans des situations comme dans « L’horloger de la comète » où il se fait passer pour James Bond.
L’horloger de la Comète étant d’ailleurs paru au même moment que la sortie de « Retour vers le futur », de nombreuses similarités comique et de détails sur les voyages dans le temps montre à quel point Tome et Janry sont d’excellents bédé-istes.
Et si vous ne vous êtes jamais penchés sur le « Le petit Spirou », n’hésitez plus, ma petite soeur est fan, et moi je lui pique pour rigoler dans mon coin, et SURTOUT, c’est la seule série persistante de Tome & Janry, en effet, je ne sais pour quelle raisons, ceux-ci n’étant plus aux manettes de Spirou et Fantasio, les délaissant pour de nouveaux auteurs, qui, loin de manquer de talent, sont à des années lumières du panache des séries pré-2000 ..

Du coup, et avec le « Machine qui rêve » en demi-teinte, la nouveauté c’est « maturité », ce qui est complétement hors de propos lorsqu’on parle de Spirou et Fantasio, où doivent prévaluer aventure et FANTAISIE. En plus, sûrement après les ventes moyennes des deux derniers, Spirou est décliné par des auteurs différents dans chaque album d’une série de « one-shot », ésperons que cette oeuvre ne mettra pas à nouveau 20 ans pour redevenir une vraie tranche de BD inmanquable, parce que là, CA ME MANQUE.

EVIV BULGROZ

Cela fait un moment que mes stats sont faussées, du coup, ça m’aide à ne leur apporter aucun crédit, et ça évite d’avoir les yeux rivés dessus ..

Il y a de cela quelques années, j’avais posté une animation Matrix en ASCII, superbe post de 2 lignes avec une blague, vraiment un des meilleurs (ahem), et depuis, c’est parasite.

En effet, une horde de visites de la Terre entière, mon Dieu, quelle célébrité, et surtout, des tops stats et une bande passante bien entamée ..
Jusqu’au mois dernier, je dirais que 20 à 30 % de mon trafic était généré par cette page, mais ce mois-ci, c’est pire que tout, urchin confirme donc :

C’est la débandade, plus de 40 % du trafic, c’est nul.
Pourquoi c’est nul ? parce que j’ai l’impression de les avoir volés à la personne qui a créé cette animation, j’ai donc mis un petit message à la place, histoire de rendre à César ce qui lui appartient.

Et au passage, petite séries de keyphrases :

24.quel est le prnom du barman dans les simpson (Moe)
29.je pleure tout le temps (moi aussi, je suis EMO)
40.film pornos ethiopien (non pas de Nicole Richie ou de Mary Kate Olsen ici)
61.l’amour est un vrai bonheur (oui, je suis EMO, encore)
75.consquences de la peur (le coté obscur)
152.costume-cravate de k-maro (quelle classe)
161.je veut voir tout les photo de m pokora (vois ça avec clim)
165.fille en latex dans la boue (ça doit pas être très très pratique)
183.je voudrai seulement des photo de la voitur peugeot 404 (et bien .. tu veux pas voir un truc cool matrix plutôt ?)

Je n’ai pas fait l’affront de vous mettre uniquement des keyphrases de cul (bukake est top 3)

[EDIT du 3 février]

A ce jour la solution s’est révélée efficace !

Is a difficult task.

What is the purpose in creating memes ?
Just the fucking idea that moves any stupid racoon over the Internet : be famous but not in the mainstream way, in the very deep underground way.
For example all the snail move by clim named « escarclim » can’t be a really good meme, it needs a real public owning process, actually leaking in the way the snails are drawn by this small non-hairy nazi lesbo biker girl ; her art is UNREACHABLE.

Most french guys tried but did not succeed in creating a really fine and good meme who could last forever (I mean more thant a month over) on the intraweb, we could see some in small communities, but never a good old « rally all » picture or sentence like a nice goatse or O RLY.

Wait a minute, could we qualify « DTC » as a meme ? well, maybe, maybe DTC is the one and only french meme, anyway, DTC comes from the current and spoken world, not really from the net, and its wikipedia page really sucks, wich makes it a really nasty meme, if it even is one.

What could possibly be the first french big meme, browsing bash.fr in a scientific interest, all I can see is that it’s again not really as funny as the original one, and thanks to their RSS feed, I can tell that only once a week comes out a really nice quote, which is quite a few.
So, does french humor sucks ? Yes, indeed.
And frenchies like micro-communities, small as the circle of a few friends compared to US ones, and they dislike what they could call their « opposite », a exactly same community, but which emerged another time, in another web place, it’s just not « the true one » (of course, our community is always the true one, word) .

Blogging platforms in France are as numerous as the ants in my garden, and are the perfect image of what I just explained, peoples from skyblog just ignore or reject people from 20six, who doesn’t even realize that such thing as canalblog could exists where bloggers ignore oldiblogs, a bunch of very young teenagers who couldn’t imagine a website with a custom URI would be a blog … A lot of ignorance-concentring and crossing circles, holy shit, if that was only for blogs … but music, movies, alt/culture, underground forums and pseudo-memes boards, they just fucking ignore themselves, or just shoot at one single and only target in a so boring repetitive way that their readers never stay more than one month in the meme movance.

Great memes started in a way or another from two sources : 2chan and seids, or #quake irc channels.
Yep, japaneses or old fashionned hardcore gamers, that’s where it all begins.
First, 2chan, the biggest forum of the Internet, almots every japanese has at least browsed it once, and it affects real world widely and everyday, 2chan IS Japan, that’s the deal.
From 2chan emerged a pledge of boards, mainly japanese, but the very US attempt (.jp are banned from it) is 4chan, still online after several closings.
4chan actually generates a lot of good memes, like O RLY owl or NO U, anyway, it’s full of wanabee-comic pedo graphics, which waste the not-so-safe browsing, I mean, I’m on a french gov’s computer, and with Outreau and cases like this, pedo is NOT FUNNY, even very underground, there’s no way child porn is funny, or even entertaining, that just wastes 4chan quality.
Anyway, 4chan would not be quite as good (for everything else child porn) if it wasn’t based on the hardcore gamer culture.
When talking about hardcore gamer, I don’t mean no fucking CS player, they are just as good as child porn, NOT FUNNY, and teens. Teenagers shouldn’t access the Internet, they just should fucking study to be sell-person in the furniture business.
Hardcore gamers are frome the Quake source, ultimately QuakeWorld, they were the first to gather around a really effective online game with servers, clans and communities, and IRC drop-a-link channels.
Such gamers are today everywhere behind websites as Something Awful, or 4chan (note that 4chan is an offshoot of SA), and they gather a lot of audience.

In France, humor websites are mainly links dump like langocha or taulard.net, I can’t really find a « gather everyone » link.
Oxymore once started an image-board ala 4chan, soon dead because of the lack of audience and maybe the inconvenience of the publishing tool. Oxymore is also a small range community, limited only to the blog audience and camstory visitors, generating some good memes but always stucked in their own webring due to several closings and re-open, and mainly personal attacks on french blogging figures, I mean, good memes and Internet jokes have to stay anonymous, the warry fat kid has no name, and that’s why laughing of him and alter his image is so easy, you just can’t make fun of a real person and hope to gather a large audience, mainly in France, it’s just not fucking legal, that’s it, and a normal person can’t be as fun as an ugly drooling anonymous, it just lacks of evident funny features for the common visitors to gather around and generate the meme.

So, what do we have to do ? I mean, we french tried 2buckwhore, but it’s an outrageous copy of Cliff Yablonski’s, and authors are lacking of motivation, we can’t count on vast communities like hardware fr, nofrag, gamekult, where lie HC gamers upon newbies gamers, there are just auto-satisfying, and only pasting three days to a week old links, not really creating good own myths and memes, and finally just forget BBS or bloggers, their are just rotten to the core by young and sms-writing lads, only waiting for blondes fake boobs (or goth ones).

Maybe french Internet is lost, I can’t find any saviour or fine underground culture, we are in hell, french Internet hell.

(this post was in english just because it sounds cool to add « fucking » to no interest sentences)