Pistolaser
Après avoir mangé ma glace sourire, je suis allé faire du Pistolaser, entendez par là, et par opposition au pistoboule, le LaserQuest, vous savez ce fabuleux où tu porte un encombrant harnais qui clignote comme une voiture de police de New-York un 11 septembre (NYPD, United we stand), et où on a un espèce d’énorme caca en plastique qui fait pwiit pwiit quand tu tires avec.
En gros la partie dure 40 minutes, il est interdit de courir, d’avancer vite, de se rouler par terre (merde.), etc, etc.
Bref dans mon jargon de pistobouleur, c’est un jeu de PD pour les filles.
Mais je suis intégriste, je le sais.
J’ai donc décidé de partir sans à priori, dès le début, je me sens une âme en peine errant dans une salle éclairée au néon violet avec des piou piou de partout, et surtout, je passe les 10 premières minutes à pas pouvoir tirer vu que je me fais toucher par toutes les filles dont le copain, sûrement un CSeur attardé sur le retour, est « Super Sniper », le roi du LaserQuest, qu’il doit manger les quiches par dizaine tellement c’est un louzeur.
Bref, complétement atterré par ma condition de débutant du niveau -12, je décide de me reprendre en main et d’adopter la technique qui a fait ses preuves dans tous les jeux où tu perds. Je campe et je snipe. Cool, c’est pareil, habitué à anticiper les arrivées de billes, j’ai toujours une demi seconde de retard partout, et au total, même mes positions de jeux, pourtant célèbres dans tous le sud-est toulousain, ne me servent absolument à rien. Enfin si, ca a du faire marrer les pros du Pistolaser (ex CSeur mangeur de quiche, je le rappelle), qui eux, adoptaient la position dite du « lave vitre », c’est à dire tirer en faisant faire un mouvement frénétique à son pistolaser afin que l’on ne puisse point le viser.
Au total, après 20 minutes d’ennui profond, je trouve un certain plaisir à jouer pratiquement que contre un joueur habitué qui lui, visiblement trouvait aussi mon jeu interessant, et ca a donné lieu à des duels plus standards, auquels je suis habitués.
Enfin bref, on en ressort en sueur sans avoir courru un instant, sans avoir fait des efforts surhumains pour eviter de se faire toucher, juste par la chaleur infame de ce hangar fluo et empli de musique techno.
Moi je vous le dis, faites du Paintball, c’est plus vif, y’a beaucoup plus d’adrénaline, et on en ressorte vraiment rassasié, qu’on se soit fait toucher ou non.
Pistolaser non, Pistoboule, oui.
Sinon voici quelques photos de la soirée, ou plutôt de l’avant soirée.