Je ne me lis plus
Je ne me lis plus.
Je ne sais pas pourquoi, mais entre toutes ces histoires paintball, le mot « tartofrez » répété en permanence, je ne trouve plus l’interêt de me lire.
J’veux dire, ma vie, je la vis, alors à quoi bon lire mon blog pour savoir ce qu’il se passe.
J’aime ma Tartofrez, j’aime le paintball, je parle de Tartofrez, je parle du paintball. Mais je m’en fous. J’aimerais parler d’autre chose que les choses avec lesquelles je vis bien. Le problème c’est qu’il y a pas ou presque pas de choses avec lesquelles je ne vis pas bien.
Alors quelle est la solution ?
Chaipas.
Si, engranger de la fiction. J’ai envie de fictionner à fond, de raconter des histoires, le Jeu de Rôle doit me manquer, et à force de lire des trucs, j’ai aussi envie de créer, de dévier, d’oublier la suite ou le début, bref de laisser couler juste les mots qui doivent être dit, ou tout simplement ceux qu’on veut entendre, ou ceux qu’on veut pas entendre.
Mes sujets de fiction préférés, c’est le voyage dans le temps. J’adore ca, j’adore l’anachronie, le découlement social d’une rencontre entre deux personnes d’une époque différente, c’est ce à quoi je pense tout le temps quand je pense que j’ai envie d’écrire une grosse histoire.
Evidemment, inutile de vous dire que tout ce que j’ai pu lire ou voir dans le passé sur le voyage dans le temps m’a déçu. Tout simplement déçu, car complétement ancré dans un seul problème, celui qui se pose à l’évidence = le paradoxe temporel.
Et bien figurez-vous que le paradoxe temporel m’emmerde. Oui, parfaitement, je n’en ai rien à cirer du paradoxe temporel. Est-ce que dans Army Of Darkness, y’a une seule histoire de paradoxe temporel ? Non. C’est le meilleur film sur le voyage dans le temps, tout simplement, il exploite parfaitement le choc culturel entre un redneck vendeur dans un KMart et des semi-rustres médievaux, c’est succulent, ce film est parfait, vive Sam Raimi.
Voilà, je veux faire un Army Of Darkness, mais sans Ed, sans héros. Les héros m’emmerdent, les fins heureuses m’emmerdent, et aussi, les copines des héros m’emmerdent. Vous savez tous comment finira l’histoire du premier livre que j’écrirais un jour = le méchant gagnera, et le monde sera détruit. Pourquoi ? Parce que les méchants ont aussi le droit de gagner.