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1/ Raisonnez-vous encore, pour mesurer le temps qui vous sépare d’un événement, en termes de « nombre de fois à dormir » ? Si oui, cela change quoi ?
Oui !
Ca change que ca rallonge encore plus l’attente …
2/ Quelles que soient vos convictions… Qui a le plus de chances d’exister, selon vous : Dieu ou le Diable (en essayant de prendre l’un et l’autre dans leurs définitions les plus larges) ?
Dieu, parce que finalement, y’a plus de choses qui ont ét faites, plutôt que défaites ..
3/ Quand avez-vous ressenti le plus nettement les limites de votre intelligence (si cela a déjà été le cas, bien entendu) ? C’était comment ?
En partiel de Math. C’était à la fois frustrant et plaisant, je me suis dit « non, je ne suis pas une machine ».
4/ Puisqu’on en est à parler de ça, qu’est-ce qui vous vexe le plus ? Une remarque sur votre physique ou votre intelligence ?
Intelligence je pense, le physique, si j’y faisait attention, je pense que je le prendrais mal, mais comme j’essaye plus d’entretenir et d’améliorer mon cerveau que mon body, je me vexe plus quand on attaque ce pour quoi je travaille (j’ai pas dit que j’avais obtenu des résultats satfisfaisants, notez bien.)
5/ Avez-vous déjà été surpris en plein solo sur une guitare invisible (devant votre glace, vos Barbies, etc) ? Si c’est le cas – et même s’il s’agit d’un solo sur un autre instrument invisible – je suis navré, mais il va falloir donner les détails.
Comme je chante souvent dans ma voiture, et que quand c’est Shakira, je fais les gestes, j’ai parfois vu quelques personnes me regarder étrangement dans les embouteillages. Avant, ca me bloquait, maintenant, je continue, ca leur donnera une histoire à raconter en arrivant à la maison, ou ca les amusera dans les bouchons ..
6/ Vous avez des mots avec un inconnu, et vous êtes à deux doigts d’en venir aux mains (tiens, drôle d’expression). Qu’il y ait échange de coups ou pas, décrivez votre état tant physique que mental.
Ca n’arrive jamais. Disons que si jamais ca arrive un jour, mon état ca sera « PART AUSSI LOIN QUE POSSIBLE ».
7/ Avez-vous fait des efforts, à une période de votre vie, pour ressembler physiquement à quelqu’un de connu ? Pourquoi ? (je parle de démarche volontaire, pas du « tiens, tu ressembles à untel ! » qui avait fait l’objet d’une précédente question).
Non.
8/ Existe-t-il une langue que vous avez franchement du mal à encaisser (au sens où ses sonorités vous déplaisent vraiment) ?
Le portugais, ou le brésilien par extension, ce sont des sonorité lascives, sifflantes et chuintantes qui m’agacent. Quand j’étais petit c’était l’allemand, mais ca c’était à cause des films de guerre, maintenant j’ai su apprécier.
9/ Qui était votre « monstre du placard » ? Il résidait où exactement ? Vous vous êtes quittés vers quel âge ?
Michael Jackson.
Il me poursuit encore.
10/ Au cours de votre vie, quelle que soit sa longueur, vous avez forcément dû assister à des passages de flambeaux, au cours desquels un élément ancien, un détail du passé, se voyait modernisé. J’ai vu le ténébreux Passage du Havre hausmannien devenir une galerie marchande éclairée aux néons, l’Austin Mini se changer en une voiture de luxe surpuissante, et les policiers anglais risquent de ne pas garder longtemps leur coiffe légendaire… Bref, parmi les passages dont vous avez été témoins, lesquels vont ont peiné ? Réjoui ?
J’ai pas d’exemple particulier, et plus que la modernisation, c’est l’évolution naturelle de ma personne qui m’a forcé à voir mon environnement changer.
Quand j’étais plus jeune, mon monde c’était mon quartier, et quand j’allais « en ville », j’allais au centre commercial, ou au cinema du bled. Maintenant que j’ai une voiture, que j’ai tournée tout autour du Sud de la France, et à droite à gauche en Europe, j’ai l’impression que mon quartier c’est Toulouse, et que d’aller « en ville », c’est se déplacer en dehors des limites de la région. Je regrette un peu le temps où je me déplaçais uniquement en vélo ou à pied, ou 3h de déplacement corespondait à de longues marches/discussions avec Marc-Antoine de Port-Sud à Castanet en passant par Auzeville et en redescendant par la 113. Maintenant c’est le temps qu’il me faut aller-retour pour aller à Montpellier voir ma grand-mère, ce qui était une expedition pour moi …
La modernisation des lieux communs qui m’entourent ne m’affecte pas vraiment, parce qu’on s’habitue à tout, c’est seulement le fait que le temps avance, et qu’on ne se sente plus vraiment accroché à ce qui avait de l’importance il y a 10 ans qui est vraiment marquant.