Paintball Everyday
Après un week end entièrement consacré à jouer au paintball, contrairement à ce qu’on pourrait croire, on est pas rassasié, au contraire, ca vous donne d’autant plus l’envie de jouer encore, et encore.
Et d’en parler aussi, mais ca, tout le monde me le fait assez remarquer.
Le vice est tellement implanté dans mon esprit et dans mon corps, que ma journée entière est parsemé de moments que je ressens comme sur un terrain, par exemple, j’arrive au coin d’un couloir, hop, coup d’oeil, déplacement, je prends mon coca de 16h, hop, j’essaye de le boire à la canette en marchand rapidement, bon exercice pour apprendre à marcher sans tressauter pour le pré-bank (tirs de départ de base), mes doigts tapotent régulièrement toute surface à peu près solide, et dans mon esprit, je revois tous ces loaders que j’ai repeint en orange tout le week-end.
Ces loaders, je les vois partout, et chaque fois, je compte le nombre de billes que j’ai mis à les toucher, et je souris, et je repense au loader suivant, et je re-souris.
Maintenant, j’en suis persuadé, c’est pas seulement en arrivant en touriste qu’on gagne un tournoi, ou dumoins qu’on se place sur un podium comme on l’a fait au No Pasaran, c’est une question de préparation.
Bon ok tout le monde le sait, mais moi je parle de préparation mentale et de concentration très à l’avance, par exemple, 10 jours avant de partit à Perpignan, j’avais déjà établi mes objectifs, je savais déjà ce que je voulais jouer et comment je voulais le jouer, et surtout, j’ai fait un gros travail de reprise de confiance en moi, chose qui avait totalement disparu durant ces 6 derniers mois de paintball.
Et là, je me suis vu arriver totalement serein, préparer les matches en harmonie avec le reste des Dagnir, et surtout, garder le focus sur mes cibles pour les atteindre.
Je suis fier de ce qu’on a réussi à faire, pas pour le résultats, mais parce que j’ai enfin trouvé un endroit où je me sente bien, sans qu’un « mais » vienne s’y glisser, et surtout un endroit où personne n’est leader, mais personne n’est suiveur.