Dollhouse (2009) Série de Joss Whedon
Je ne suis pas un fanatique de Whedon, je peux comprendre qu’on se touche le zizi sur Buffy qui est une série distrayante, mais globalement, je ne trouve pas son travail teinté d’excellence. J’ai mis un moment avant de me décider à regarder Dollhouse, et il faut avouer que c’est avant tout Dushku qui m’a poussé à aller plus loin que les deux premiers épisodes, je cherchais un peu à comparer son boulot à celui de Toni Colette sur US of Tara, dans le sens où comment un acteur arrive à incarner plusieurs personnages dans un même épisode, et à rendre ça crédible. Mon interêt se portait donc sur la performance artistique plus que, je l’avoue, sur la trame principale. Ainsi, j’ai été assez satisfait de la première saison, où Dushku, loin d’atteindre le niveau de Colette avait réussi à sortir de son rôle de bonne qui botte des culs pour prouver qu’elle savait faire deux-trois trucs intéressant, avec à chaque épisode des personnages tantôt rigolos, tantôt touchants, en laissant en arrière plan une intrigue générale plutôt inintéressante, en effet, l’utilisation même de ces « poupées » m’intrigait plus que le pourquoi ou le comment.
Du coup, la saison 2, qui est beaucoup plus orientée sur tout ce système, et met en avant à chaque épisode de plus en plus WTF des histoires sans queue ni tête, où les poupées sont conscientes puis inconscientes, sans parler de la partie où le personnage d’Echo devient un super héros complétement fumé m’a vraiment lassée et j’étais pas mécontent que la fin de la saison soit aussi la fin de la série, soit, j’avais bien été pris dans les filets au début, mais vers la fin je me forçais vraiment à suivre l’intrigue. Puis bon aussi, ces enfoirés ont embauchés Summer Glau quoi, donc obligé de mater …