Metropolis (1927) Film de Fritz Lang
Impressionnant malgré les années, Metropolis est une super production chargée de figurants et de décors gigantesques, difficile de ne pas ressentir ce sentiment de grandeur dans certains plans, et difficile de ne pas faire la comparaison avec le numérique qui a remplacé le carton pâte, force est de constater pas pour le meilleur.
On a beau être bouche-bée devant des décors comme ceux d’un Prometheus, où le numérique et la 3D sont exploités au maximum, un vieux film d’il y a presque 100 ans comme Metropolis arrive tout de même à un effet dramatique dans sa profondeur de décor qui est presqu’équivalent.
Quelques images et personnages (la ressemblance de Di Caprio avec l’acteur principal doit bien aider) m’ont rappelé le Titanic de Cameron, qui m’ont forcé à mentalement comparer ces deux énormes production de cinéma ; même si énormément de numérique a été utilisé dans Titanic, c’est grâce au décor réel du bateau et à ses personnages charismatique que Cameron a réussi à faire de son film une réussite visuelle autant que commerciale, même si ça reste un film gnangnan avec une chanson de Céline Dion.
Je n’irais pas m’aventurer sur les interprétations philosophiques ou sur la technique cinématographique de Fritz Lang, ce sont des domaines que je suis loin de maîtriser, mais je suis vraiment satisfait d’avoir regardé Metropolis, qui m’a fait la meilleure impression.